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[C'est bien une fiche] Chimene D. Howard
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Le (pseudo) riche qui paie des tournées générales



MessageSujet: [C'est bien une fiche] Chimene D. Howard [C'est bien une fiche] Chimene D. Howard EmptyLun 26 Déc - 11:59

NOM : Howard
PRENOM : Chimene Daisy
SURNOM : Ne lui en donnez pas, même si elle le fait de son côté. Sérieusement. Sinon, les gens l'appellent parfois "saloperie".
ÂGE : 14 ans
SEXE : Féminin
SEXUALITE : ¯\_(ツ)_/¯

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DESCRIPTION PHYSIQUE :

Spoiler:

Chimene est une petite blonde aux cheveux bouclés et coupés court. De très nombreuses tâches de rousseur parsèment tout son visage. Elle est de taille moyenne, voire plutôt grande pour son âge, et fine comme un roseau. Voire un peu trop maigre. Un petit nez en trompette, de grands yeux verts éveillés, une bouche un peu large mais qui s'étire dans un grand sourire confiant. Elle a une tâche de naissance sur le mollet.

DESCRIPTION MORALE : Chimene est une boule d'énergie. Elle est constamment en train de faire quelque chose. Hyperactive, elle a une saleté de tendance à courir lorsque ce n'est pas nécessaire. Elle parle de façon enthousiaste et n'hésite pas à aborder tout le monde. Elle utilise de grands gestes théâtraux pour appuyer ses discours, ce qui l'amène quelquefois à frapper les gens dans le visage. Il lui arrive d'être calme de temps en temps, mais c'est un peu plus rare. C'est que dès que sonne huit heures du soir, elle s'étale dans son lit, lessivée. Elle aime beaucoup jouer les idiotes et se faire passer pour plus stupide qu'elle est.

Elle est toujours la première à la porte pour faire des conneries, pour troller ou pour aller s'aventurer quelque part. Chimène n'a pas peur de la mort, elle n'a peur que de l'ennui. Ce qui la conduit à avoir une conduite impulsive, à répondre aux professeurs malgré sa très bonne moyenne, à être la première à foncer tête baissée. Les points de sa maison ? Elle s'en contrebalance de cette compétition truquée. Et si les autres ne sont pas contents car c'est elle qui a fait perdre le plus de points à la maison, eh bien, tant pis. Elle n'en a strictement rien à faire.

L'un de ses gros soucis lorsqu'on la connaît, c'est sa saleté de tendance au sarcasme. Elle glisse des piques évidentes ou dissimulées dans ses discours, chaque fois que quelqu'un fait ou dit quelque chose qu'elle estime stupide. Ses opinions et valeurs sont tranchées et plutôt extrêmes. Si tes notes sont moins bonnes que les siennes, tu es une sous-merde et tu devrais la laisser te guider. Si tu prends une décision stupide, elle se fera un plaisir de te corriger car tu es attardé. Et elle estime assez peu de personnes, au final, et a toujours un grand sourire satisfait quand elle les voit échouer.

Parce que les personnes qui sont meilleurs qu'elle, elle les envie. Elle les jalouse. Et elle fait tout ce qui est en son possible pour les dépasser. Malgré sa tendance à l'oisiveté, Chimene passe de très longues heures à la bibliothèque ou à perfectionner la pratique de ses sorts. Elle a beau se contrefoutre du tournoi des maisons, elle est très compétitive quand cela la concerne elle, individuellement. Et ce qu'elle veut, au plus profond d'elle, c'est être respectée et crainte de tout le monde.

Cela ne fait pas d'elle quelqu'un d’associable, au contraire. Elle a même tendance à jouer les parasites et coller les gens qui l'intéressent pour tenter de devenir leur amie. Mais tout cela, c'est uniquement lorsqu'elle y trouve un intérêt quelconque. Ce peut être n'importe quoi. Ne pas être seule, se faire prêter un livre, avoir des faveurs, et toutes les petites choses qui font d'elle une personne toxique et insupportable.

Ce n'est pas une très bonne amie. Ce serait plutôt un chien de garde. Elle est très protectrice et d'une jalousie maladive. Elle ne vous apporte aucune forme de soutien émotionnel dans les mouvements difficiles, elle se contente de vous secouer et de vous dire de vous ressaisir. C'est qu'elle a plutôt peu d'intelligence émotionnelle ou d'empathie. Ce n'est pas forcément vers elle que vous voudrez vous tourner pour vous confier.

C'est une sorte de gamine qui veut avoir tout ce qu'elle veut et qui tape du pied quand elle ne l'a pas. Que ce soient des objets, des faveurs, ou même des personnes. Sauf que les coups de pied qu'elle met au sol sont un peu plus douloureux que les petons d'un enfant, puisqu'elle va tenter de trouver divers stratagèmes pour avoir ce qu'elle veut, voire utiliser la menace ou la violence.

Il n'est pas facile de la mettre véritablement en colère. Elle est même très patiente avec ceux qui tentent de l'enquiquiner, car l'opinion des autres lui importe peu. Même si elle ne supporte pas qu'on se moque d'elle d'une façon ou d'une autre. Cela dit, une fois qu'elle est fâchée, elle devient cruelle, vengeresse, voire dangereuse. A ce stade, il ne lui faudra pas beaucoup de temps pour trouver un sort à « rater » sur vous. Notez qu'elle est rancunière. Elle n'oublie jamais.

Elle s'essaye à tous les types d'humour. Même l'autodérision. Et même quand ses blagues bident, elle ne fait que hausser les épaules et en remettre une couche, quitte à continuer de s'enfoncer. Mais attention, car elle est la seule à pouvoir se moquer d'elle-même. Si vous osez la taquiner, vous vous prendrez une mer de piques dans le coin de la figure.

Elle a tendance à se diriger vers les personnes qu'elle estime simples d'esprit. La raison ? Elle voit généralement l'amour ou l'amitié comme un moyen, non une fin. Et que les personnes éventuellement plus naïves sont plus faciles à utiliser. Peut-elle ressentir de vrais sentiments pour quelqu'un ? C'est à voir, mais c'est en tout cas bien plus difficile pour elle que la moyenne.

Notez que quand elle était petite, elle a appris à jouer du piano. Cela la fascine moins que la magie, cela dit. Même si elle considère cette dernière comme l'oeuvre de Satan. Et ça ne la dérange pas. Elle a un accent américain assez prononcé.

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HISTOIRE/PASSE : Chimene naît dans un couple américain qui, comme l'indique le choix du prénom, a un faible pour la littérature française. Les sorciers ont la sale manie de donner des noms à coucher dehors à leurs enfants. Quand certains parents choisissent, ils ne se rendent pas forcément compte de l'importance du prénom. Ni du cataclysme que cela risque de produire, une fois que les gamins arriveront à l'âge de comprendre ce qui est courant ou non.

Mais eux n'ont pas d'excuse puisqu'ils sont pas vraiment sorciers, ils sont cracmols. Deux cracmols qui ont vu ce que la magie peut faire de pire. Traités comme des parias, ils se rencontrent parce qu'entre erreurs génétique, on se soutient. Ils n'apprécient pas forcément non plus quand leur premier enfant succombe malencontreusement à l'Incendio jeté sur leur maison, dans le monde magique. C'est un accident pur, mais suffisant pour qu'ils en aient assez.

Ils décident de changer d'air et d'aller plutôt vivre à Salem, près de l'institut des sorcières. Ils s'imaginent alors qu'ils pourront vivre protégés de la magie, et rejoignent un groupe de témoins de Jéhovah. Ils pensent que leur enfant n'aura probablement pas le gène magique, et qu'il vaut mieux qu'il vive une vie normale. Quoique normale, cela n'implique pas forcément les règles très strictes qu'ils imposent à la vie de famille. C'est qu'ils pensent qu'avec la parole de Dieu, leur enfant n'aura pas de pouvoirs et pourra aller faire ses études tranquillement.

En résumé, Chimene est soumise dès son plus jeune âge à des dogmes puritaines exagérées. Minimalisme, structure patriarcale, ne pas se faire plaisir, faire la prière à tout moment de la journée quand il le faut, et bien sûr, les jouets « magiques » sont interdits. A vrai dire, tout ce qui rappelle de près ou de loin la magie est écarté d'elle. Parce que « Chimène, qui est-ce qui aime la magie ? Jéhovah, ou Satan ? ». En soi, elle n'est pas bien partie pour découvrir ses pouvoirs, si elle en a. Par ailleurs, il n'y a pas beaucoup d'amour dans cette famille. Surtout de la rigueur.

Ils refusent de ne serait-ce qu'évoquer le monde magique avec elle. Il ne faut pas qu'elle le connaisse. Moins on y pense, plus il s'éloigne. Ils préfèrent appuyer l'importance du travail acharné. Et cela implique de bosser pour acquérir des bases solides. Même à cinq ans. Pour autant, ils ne tentent pas de faire d'elle une dominatrice sans cœur. Ils le lui disent bien : il faut rester modeste, et toujours s'inscrire dans l'amour de son prochain.

Ses premières années se passent plutôt normalement. Dès qu'elle atteint ses six ans, c'est un peu plus compliqué, quand on se rend compte qu'elle est la chouchoute de l'instituteur. Pour cause, elle travaille de façon excessive, pas pour une ambition, mais parce qu'elle est forcée de le faire. Ses parents veulent qu'elle ait le meilleur avenir possible, et ils le lui font bien comprendre. Cela l'angoisse à un point incroyable, elle ne parvient pas à se faire des amis, car elle passe tout son temps à travailler par peur d'être une idiote, en craignant la sentence. Et parce qu'on lui interdit de se rapprocher des enfants qui ne sont pas témoins.

En bref, tout comme les cancres ne sont pas bien vus, les fayots ne le sont pas non plus. Comme les gosses sont petits, ce n'est pas bien méchant, ce sont plutôt de petites moqueries. Comme par exemple « hé, Chimène, tu aimes la chimie ? ». Bref, cela ne vole pas haut, mais ça n'amuse pas du tout la petite blonde. Elle continue de travailler d'arrache-pied pour ne pas décevoir ses parents, mais se faire ennuyer par tous ces moustiques commence à égrainer ce qu'il reste de sa patience.

Un jour, on trempe ses affaires avec du jus de fruit. C'est un classique, mais ce jour-là, elle s'énerve réellement. Un caillou qui traîne là va voler dans la tête de son camarade. Ils sont tous abasourdis, surtout de voir leur ami assommé, qui saigne à la mort.  Pourtant, ils n'ont pas vu qui que ce soit prendre la pierre pour la jeter. Chimène encore moins. Elle est terrifiée, et pense qu'il est possible qu'elle ait invoqué un démon pour faire ça. Quant aux autres, ils ne veulent pas y croire, sont dans le déni. Et quand ils rapportent ce qu'il s'est passé à l'instituteur, ils disent que c'est la petite blonde qui l'a jeté. Elle est punie.

Les jours suivant, on a tendance à l'éviter. Pour cause, personne n'a envie de se prendre un caillou dans la tête. Chimene, elle, ne sait pas quoi penser. Elle prie de toutes ses forces pour ne pas être une sorcière, pour ne pas que Jéhovah la déteste. Si ses parents apprennent qu'elle a invoqué ce qui doit être un démon pour blesser son camarade, ils seront encore plus fâchés. Et ils le sont déjà. Parce que jeter un caillou dans la tête de quelqu'un, ce n'est pas très Jéhovah.

Elle passe longtemps à spéculer quand, un jour, l'une de ses camarades de classe vient lui offrir ses devoirs. « C'est parce que je ne veux pas que tu me lances un sort », dit-elle. Les rumeurs ont circulé dans la classe, comme quoi elle aurait un don de magie. Ils sont tous moldus, et ils sont donc terrifiés. Chimène a honte, mais au fond d'elle, elle est un peu flattée. Ils ne la prennent plus de haut, ils la respectent et la craignent. C'est un sentiment plus agréable que ce qu'elle aurait cru.

Elle commence à faire de petits tests. Quand une fille vient l'ennuyer, elle fait friser les cheveux de l'importune jusqu'à l'afro. Toute la classe en est terrifiée, mais bien sûr, aucun adulte ne croit les témoins. Ce ne sont que des enfants après tout, ils ont beaucoup d'imagination. Chimene commence à être un peu attirée par celui que ses parents appellent « Satan ». Ce qu'il propose est tout de même bien pratique. Elle n'a pas vraiment besoin d'aimer son prochain, surtout quand il est horripilant, et elle peut faire peur aux camarades qui l'ennuient.

Mais pourquoi Satan l'a-t-elle choisie elle ? C'est forcément qu'elle a quelque chose de spécial. D'unique. Il pense probablement qu'elle est faite pour ça, faite pour diriger, être admirée et crainte. Et en plus, lui, il voudra bien qu'elle joue avec sa poupée de sorcière guerrière. Quelque part au fond d'elle, elle n'a pas envie de le décevoir. Il l'a choisie, c'est forcément pour qu'elle prenne le pas sur les autres. Elle est mieux qu'eux. Et ceux qui se sont moqués d'elle ne méritent que de se faire punir. A partir de ce moment, elle commence à renier en bloc tous les dogmes que ses parents lui ont inculqué, même si elle fait toujours semblant de croire à la maison.

Chaque fois qu'un camarade l'aborde pour l'ennuyer, elle applique de petites punitions. Elle fait tomber tous les livres de l'un d'entre eux, elle en fait trébucher une dans les escaliers, elle en enferme un dans le placard à balais. Si bien que rapidement, toute la classe est sous l'effet de la terreur, prête à faire tout ce que veut la petite blonde pour ne pas avoir de problème. Elle adore ça.

Elle s'accorde de travailler un peu moins, et son stress retombe. Il lui suffit de demander à un camarade de lui faire ses devoirs. Très vite, elle se nomme un « favori », qui est alors entièrement assigné à cette tâche. Bien entendu, c'est le meilleur de la classe parmi les meilleurs. En échange de cela, elle lui accorde plus de faveurs. Non seulement d'elle, mais aussi de la part des autres élèves, qui sont terrorisés, et qui lui donnent tout ce qu'il veut. Tout cela sous l’œil bienveillant de l'instituteur, qui pense qu'ils s'agit d'un jeu.

Ses parents avaient raison. Être le chef est tout à fait grisant. En voyant tout le pouvoir qu'elle a, elle finit par instaurer de petites règles dans la classe. Rien que pour jouer, elle décide de se faire appeler le « messie ». Tout élève qui dérogera à cette appellation sera puni. Tous les goûters lui reviennent si elle le demande. Chacun doit l'aider dans toutes les tâches qu'elle entreprend. Les devoirs doivent lui être rendus à temps. Chacun doit lui porter le cartable si elle l'estime trop lourd, et lui céder le passage lorsqu'elle passe. Elle ajoute de petites règles pour s'amuser, par exemple, de devoir taper trois fois dans ses mains après avoir accroché son manteau. Aucun intérêt, c'est juste rigolo.

La magie et Satan lui offrent tellement plus de chose que la religion de Jéhovah. Elle n'a plus du tout envie de respecter ce dernier, et elle le rejette en bloc. Au moins, elle est certaine que la sorcellerie existe, contrairement à lui. Elle rejette aussi ses dogmes. Mais elle tombe dans l'extrême inverse. Elle se met en danger pour un oui ou pour un non, elle fait absolument tout pour s'amuser. Même jouer avec des poupées guerrières magiciennes. Elle fait passer son plaisir et son confort au premier plan, et ce, même au détriment de son "prochain". De toute manière, Satan l'a choisie, elle est mieux qu'eux.

Sauf qu'un jour tout ça dérape, parce qu'il faut bien que cela dérape. Une jeune enfant appelée Elise arrive dans la classe en tant que nouvelle. Quand elle se rend compte que les élèves respectent tous Chimene à un point excessif, qu'ils lui font ses devoirs, tiennent son cartable, voire font exactement tout ce qu'elle dit, cela lui met la puce à l'oreille. Elle refuse d'obéir, ne voyant pas en quoi la petite blonde aurait la moindre légitimité à commander. Elle ne veut pas croire que la blonde ait des pouvoirs.

L'effet ne se fait pas attendre, elle devient le paria de la classe. Pire encore que quand Chimene l'était. Elle se fait tirer les cheveux, pousser dans les escaliers, renverser de l'eau sur son sac, on la force à manger des guêpes morts sur un coin de fenêtre. Chimene pourrait penser que c'en est assez, et que tout cela va trop loin. Mais pas du tout, au contraire, cela l'amuse. Elle a l'impression de se venger par procuration. Et pourtant, Elise refuse toujours de plier, ce qui est terriblement énervant.

Chimene finit par se prêter au jeu. Elle pense que cette petite a grand besoin d'un coup de terreur. Un jour, les élèves doivent ramener leurs animaux, pour les montrer à la classe. Chiens, serpents, tortues, hamster. Chimene prend son iguane et Elise, elle, ramène un chat. C'est, selon la petite blonde, le moment idéal pour lui mettre un coup de pression et lui rappeler qui est le chef. Tout en lui prouvant qu'elle a bien des pouvoirs magiques. C'est donc ce qu'elle fait.

Le loquet de la cage s'ouvre. Le chat sort. Il aperçoit un chien et se met à courir. L'instituteur trébuche. Il n'est pas difficile de deviner ce qui arrive ensuite, dans un craquement épouvantable. Chimene pose sa tête dans sa main, le regard dans les nuages, comme si de rien n'était. Même si elle sent bien qu'Elise la fixe alternativement, elle et le cadavre de son chat. La petite blonde lance alors un « oopsie » plus ou moins évocateur.

Malgré la déprime et le traumatisme qu'elle traverse, le réflexe d'Elise n'est pas de plier et de suivre Chimene. Ce qu'elle fait, c'est aller en parler à l'instituteur. Elle lui raconte tout ce qu'il se passe dans la classe, allant de la petite blonde qui commande en se faisant passer pour un messie, de tout ce que tout le monde doit faire pour elle, des devoirs qu'elle ne fait jamais, et même du meurtre probable du chat. Il ne croit pas au dernier, mais il décide tout de même d'aller en parler à Chimene. De lui expliquer que le jeu est allé un peu trop loin.

Le résultat ne se fait pas attendre. C'est l'instituteur le paria à présent. On mouille ses craies, on met des punaises sur ses chaises, on fait n'importe quoi pendant les inspections académiques, on détruit les copies des contrôles voire les documents et les cours. Il est très rapidement dépassé. Qu'est-ce qui peut bien pousser tous ces enfants à suivre cette Chimène aussi aveuglément ? La suivre alors qu'il n'y a pas si longtemps, personne ne voulait avoir affaire avec elle, car trop ennuyeuse, travailleuse et stricte.

Il décide d'appeler ses parents. Il leur raconte l'histoire au complet. Ses élèves prennent leur fille, Chimène, pour un messie, parce qu'elle aurait soi-disant des pouvoirs. Ils sont tellement terrifiés qu'ils vont jusqu'à défier le règlement pour la servir. Évidemment, ses parents ne le prennent pas forcément bien, et ils lui demandent sa version d'un ton sec. Elle explique qu'elle a décidé de suivre Satan car il est plus gentil que Jéhovah. Sa mère manque de s'étouffer dans son café.

Le réflexe ? « Prends-la tonton, on n'en veut plus ». Ses parents ne peuvent tolérer qu'elle ait commis des actes aussi atroces en utilisant la magie, qu'elle ait rejeté tout leur mode de vie à un point aussi extrême. Elle est transférée chez son oncle sorcier en Angleterre, le pays du rosbif. C'est là qu'elle commence à étudier plus sérieusement la magie. Et qu'elle apprend une chose importante. Elle n'est pas la seule à posséder ce don. Elle n'est donc pas unique comme elle l'a cru. Et ça, c'est une pensée insupportable.

Elle n'a pas oublié comment travailler d'arrache-pied, et elle s'y remet. Elle avale des livres théoriques comme une véritable forcenée. Elle veut être la plus forte de sa classe lorsqu'elle commencera enfin à pratiquer, à onze ans. Elle veut à nouveau que les gens soient à sa botte. Et pour cela, il faut qu'elle fasse partie des meilleurs, comme ses parents le lui ont inculqué. Parce que malgré tout, outre le nombre de plaisirs qu'elle s'accorde à présent, elle retient un peu de leur enseignement. Notamment celui-ci : pour être heureux, il faut être son propre patron, le dirigeant des autres. Elle ne veut pas juste être une sorcière parmi tant d'autres. Elle veut qu'on la reconnaisse et qu'on la respecte.

Lors de sa première année à Poudlard, le choixpeau n'hésite pas une seconde pour l'envoyer à Serpentard. Il sent bien son ambition, son envie de pouvoir, le désir d'être la meilleure et le mépris pour tous les autres. Ils prennent le pas sur absolument toutes les qualités qu'elle pourrait éventuellement avoir. La scène est d'ailleurs drôle ; pas même encore complètement posé qu'il hurle« Serpentard ». Chimene a bien ri.

Elle reçoit une belle leçon d'humilité lorsqu'elle constate, durant ses premières années, qu'il y a beaucoup de jeunes sorciers qui s'en sortent mieux qu'elle. Cela la met en rage, elle redouble d'efforts, passe tout son temps en pratique ou à la bibliothèque. Elle veut être la meilleure. Pas parmi les meilleurs, pas même la deuxième. La meilleure. Ainsi, elle aura à nouveau des larves pour l'admirer. Et pour cela, elle trime à s'en casser le dos.

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MAISON : Serpentard

BAGUETTE : Aulne, cœur de dragon, 35 cm, étonnamment sifflante

ANIMAL : Sprotch, un lézard de type dragon barbu, sur lequel elle fait des expériences.

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