La première chose que vous voyez en arrivant chez Dryas c'est...
Rien du tout. En fait, vous êtes dans le noir complet, au point que ce n'est pas tout à fait clair si vous avez fini de transplanner ou non. Tout ce que vous sentez, c'est un tapis de mousse, de terre et de bois, et pour les plus proches des parois, un tas de bûches ou barres métalliques, probablement des outils.

Jusqu'à ce que, tout du moins, Alma lance un petit Lumos pour se déplacer vers la porte.

"Je nous ai transplannés dans le cagibi pour ne rien casser, et ne pas lui faire faire une crise cardiaque."

Aussitôt, Alma ouvre la porte sur ce qui semble être un couloir plutôt bien éclairé, soutenu par des poutres de bois mêlées, ou peut-être taillées directement dans les racines d'un arbre. La lumière de lampes à huile apparemment magiques se reflète dans de grandes quantités de sève plus ou moins solide, qui recouvre une bonne partie des murs du couloir. De toute évidence, vous êtes sous terre.

Graham manque de tomber en avant lors de son atterissage, mais reste debout.
"charmant... Pourquoi est-ce qu'on est la déjà Gimenez?"
Un tapis de mousse au sol dans une baraque... Parfait... Graham detestait déjà cette baraque.

"Parce que personne ne viendra nous chercher au beau milieu de Doñana ?"

Le sol du couloir est en bois, recouvert par un tapis style ancien et étroit qui tient plus de la tapisserie mythologique qu'autre chose.

Anna regarda l'étable d'un œil sidéré. 

"C'est... petit"

"T'étais où pendant les dernières conversations Avemignis ?"

C'était quand même un peu une question stupide.

"C'est juste le couloir, Anna."

Ledit couloir donne sur plusieurs portes.
Dont une qui s'ouvre par surprise.

"¿Quién va?" s'exclame le grand père satyre, une vieille baguette à la main, avant de remarquer Alma qui s'avance avec un sourire gêné. "Amalenna, thugater emê !"

Aussitôt le vieil hybride, qui malgré son âge apparent possède encore une tignasse plus dorée et brune que grise ainsi qu'un air particulièrement éveillé, s'avance pour lui faire un accueil chaleureux mais incompréhensible, mélange entre grec et jargon plus ou moins espagnol.

Enfin, alors qu'Alma se retourne pour chercher la bouteille qu'elle avait emmené pour s'excuser de la visite impromptue, Dryas semble, au regard inquisiteur qui accompagne sa phrase, l'interpeler sur le reste du groupe, à quoi elle répond dans sa langue maternelle.

Le mot "galion" ressort de la petite conversation qui s'ensuit tandis qu'elle donne au satyre une bouteille de rhum. Aussitôt, son visage s'illumine d'un sourire cupide.


"Venir, venir !" s'exclame-t-il dans un anglais plus qu'approximatif à l'attention du groupe. "Vous expliquer après."


Il vous invite à le suivre de l'autre côté de la porte dont il venait.


Vous vous retrouvez dans un salon qui est, il faut bien le dire, plutôt étonnant. La première chose remarquable est qu'il est en forme de dôme, sur deux étages, dont un accessible par un escalier de bois menant à une sorte de boudoir.



Au dessus de vous, la voûte du plafond semble correspondre à la jointure d'un arbre creux, couvert à plusieurs endroits de la même ambre que le couloir, qui semble avoir pour fonction principale de réfléchir la lumière des lampes qui éclairent la pièce.
Dans le salon principal, il y a un canapé de luxe contre un mur de bois, en dessous duquel se trouve un tapis, en dessous duquel il y a un sol pavé de pierres. Dans un coin, tout de pierre également, mais littéralement enraciné dans les murs, il y a ce qui ressemble à un four à pizzas.
Devant le canapé, il y a une petite table en bois, et un peu plus loin, une grande table assortie.



Les murs sont incrustés d'étagères plus ou moins droites, aux contours constitués de racines redirigées et peintes de couleurs vives, étagères contenant divers livres ou vitrines présentant des objets brillants ou anciens, ou les deux, ainsi que de la vaisselle de porcelaine.
A l'autre bout de la pièce se trouve une ouverture vers ce qui semble être la cuisine.


En gros, le satyre a l'air de se mettre plutôt bien dans sa baraque.

Anna regarde le salon d'un meilleur oeil

"Pardon pour l’intrusion, j'adore le canapé!" dit avec joie la jeune fille.

Chimene a l'air ébahie.

"Woooaaaah hé en fait c'est pas moche."

Anna se dirige vers la grande table et pose son beto. Elle le déballe et expose les deux étages sur la table. Baguette en main elle pioche quelques légumes, une pince de homard et commence à manger.

"Si quelqu'un veut manger, monsieur le satyre vous aussi, vous pouvez grignoter"

Dryas vous fait signe que vous pouvez vous installer à la table ou sur le canapé si vous voulez, mais il n'a pas l'air de comprendre tout ce que vous dites. Alma entreprend de lui expliquer la situation en parallèle.

Le premier réflexe de Chimene est de courir dans les escaliers pour monter et sortir de la tanière. Elle écarte les bras face au vent, puis referme la porte et observe la forêt qui s'étend à perte de vue. Elle allait en trouver, par là, des insectes.

En grandissant, Andry était devenu un vrai tombeur. Ayant toujours été très amical avec tout le monde, quand la puberté l'a frappé tout a ensuite été très rapide pour lui, niveau sexualité. Il avait toujours été à l'aise avec les deux sexes et ne s'intéressaient pas aux longues relations qui l'ennuient plus qu'autre chose. Pendant les cours il n'était pas mauvais, un peu meilleur que moyen mais il ne faisait pas énormément d'efforts, malgré pourtant un peu de talent. Il se débrouille bien mieux avec une baguette que sur un balais, par contre. Il avait toujours été intrigué par les Forces du Mal, aussi lorsque l'école s'était faite attaquer il avait voulu en profiter pour en apprendre plus mais il s'est rapidement rendu compte que c'était vain et il a fuit avec un groupe d'élèves de Poufsouffle, Shadyel et le professeur Trelawney, ayant perdu ses amis de vu. Ils ont d'abord fui jusqu'en France pour essayer de trouver refuge à Beauxbaton mais sans succès, les mangemorts avaient déjà envahie cette école là aussi. Là-bas Andry avait perdu son groupe et avait parfois frôlé la mort mais il avait réussi à s'échapper à nouveau avec Trelawney et Shadyel, qui ne le quittait pas d'une semelle. Ils firent ensuite route jusqu'en Espagne pour rejoindre un certain Dryas chez lequel Trelawney assurait qu'ils seraient en sécurité. 

En arrivant devant la bâtisse après des jours de marche, Andry grommela.

« J'espère au moins qu'il va accepter de nous laisser rentrer ton Dryas... »
« Mais oui ne t'en fais pas ! Je lui ai envoyé un hibou il y a quelques jours pour le prévenir de mon arrivée ! »

"Au moin y'a la mer pas loins au Doñana" lança Graham avec un ton ironique.
En voyant le salon, il haussa un peu les sourcil et se dirigea vers les bibliotheques d'un oeil avide.
"es los que es libros de magia ?"
Lança t'il d'un espagnol approximatif a fort accent Français

Elladora observa la demeure d'un oeil curieux, droite comme un i au milieu de la pièce, les bras croisés. Sans un bruit, elle suivit Chimène, désireuse de s'éloigner d'une certaine personne qu'elle avait envie d’assommer -enfin ça c'était dans la perspective la plus décente.

Danaël fut un peu perdu quand ils arrivèrent dans une pièce noir, puis il se ravisa quand Alma leur fit découvrir leur hôte et surtout sa demeure. Elle était vraiment sublime, cette moquette en herbe. Et oui, la simplicité, c'est qu'admire Danaël. Au moins cela lui change de l'appart en mousse de Graham. 

-Charmand endroit, vénérable satyre

Oui, il ne sait plus comment on doit parler à un satyre, donc autant se paraître courtois. Il distingue ensuite Ella et Chimène qui vont dehors, il se dit que Chimène doit encore préparer quelques choses pour l'énerver. Donc, autant la prendre à son propre jeu. Danaël sourit intérieurement et décide lui aussi de sortir avant de saluer le satyre. Il suivit en laissant une marge de distance pour ne pas être atteint en cas d'ASC (attaque surprise de Chimène).

Durant les années suivant son retour à Poudlard, Shadyel avait changé... Beaucoup changé. Devenu froid et cruel, il ne restait agréable qu'avec les personnes auxquelles il tenait particulièrement, notamment Andry pour lequel il a une possessivité exacerbée.
Il avait gagné en puissance et ne cédait pas à la panique, ce qui l'aidait à agir au plus vite et dans les meilleures conditions.

Arrivé en Espagne, il mourrait de chaud, non vraiment... Ce n'était pas du tout le même climat que l'Angleterre et ça lui faisait un choc !

"En espérant que le hibou soit bien arrivé..." souffla Shadyel en s'éventant.

Anna finissait son repas tranquillement, elle avait mangé pour 3 et morice était au bord de l'implosion . Elle lanca un Failamalle ( 4) le bento se rangea donc tout seul, la table nettoyé d'un coup. Se mettant debout d'un petit saut, elle sort dehors et s'approche du groupe.

"Dites on va vivre ici pour toujours?"

Chimene ne s'attend pas vraiment à ce qu'on la suive, elle disparaît donc entre les arbres sans faire très attention aux autres. Elle slalome un moment en écartant les branches, très attentive à ce qui l'entoure pour ne pas manquer le moindre cobaye potentiel. Elle se retourne un moment pour vérifier que personne ne la suit, puis continue sa petite promenade.

Elle s'arrête finalement, quand elle remarque un petit phasme sur une branche. Elle s'accroupit devant lui et l'observe un moment agiter ses antennes. Chimene a étudié la magie noire avec beaucoup d'intérêt, même si elle ne l'a pas beaucoup pratiquée. Elle lance un sortilège de brouillage autour d'elle avant de diriger sa baguette vers l'insecte.

"Impero", prononce-t-elle.

Elle ne se serait pas attendue à réussir tout de suite, mais c'est avec un amusement non dissimulé qu'elle lui ordonne mentalement de tourner sur lui-même comme une toupie. Ce sortilège doit sans doute être le plus utile des trois. S'ils rencontrent encore des mangemorts, ils pourront s'en faire des alliés, ce qui est bien plus productif que de les tuer ou de les torturer.

Danaël arrivant à la surface, se transforma directe en faucon. Histoire de voir si sa brûlure est visible sur son plumage, aie, une belle zone sans plume assez petite est présente. Mais bon, on ne va pas en faire tout un plat. Il inspecta ensuite la plume, bon, le dispositif est opérationnel, la plume est bien présente et la chaînette l'attache bien à l'aile. Danaël tourne sur lui-même ce qui le rend un peu drôle vu des autres. Ensuite après plusieurs battements d'ailes, il prit son envol pour voir un peu la forêt. Il préfère d'abord sillonné à travers les arbres et distinguent avec sa vue de faucon, madame Chimène qui s'amuse avec un phasme, Danaël se perche sur une branche et regarde ce qu'elle fait.

Chimene ordonne mentalement au phasme de monter dans sa main, puis de grimper sur sa tête et de se dresser dessus. Elle le fait redescendre et le garde au bout du doigt.
Elle se demande de quelle manière elle pourrait lui ordonner de se suicider.

Danaël penche la tête, mais, que fait-elle avec... Et déjà, elle fait comment pour le contrôler, Danaël sauta sur une autre branche, plus près pour mieux voir et surtout mieux entendre.

Elladora se retourna en entendant Anna. 

-Je ne pense pas Anna. A mon avis on ne restera pas très longtemps. Je doute même que l'on puisse se permettre de rester quelque part plus de quelques semaines. Tu aimes voyager j'espère...

Chimene ordonne au pauvre phasme, dressé sur son doigt, d'arracher sa propre tête. Le bestiole s'exécute et s'écroule dans les feuillages au sol. Chimene a l'air satisfaite d'avoir réussi l'expérience et quitte sa position accroupie. Elle continue sa petite balade.