Sujet: [Oui, c'est une fiche] Adrian Fawkes Ven 20 Oct - 19:30 | | NOM : Fawkes PRENOM : Adrian SURNOM : Adri, Dridri, "ta gueule", utilisez votre imagination ÂGE : 18 ans SEXE : Masculin SEXUALITE : Bicurieux (cela dit, ses petites expérimentations avec des hommes lui laissent un très mauvais souvenir) ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~¤~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ DESCRIPTION PHYSIQUE : - Spoiler:
DESCRIPTION MORALE : A première vue, Adrian est quelqu'un de très poli et respectueux. Il se répand en fioritures, en formules de politesse et manières exagérées. Manières qui se retrouvent dans sa gestuelle de majordome. On aurait pu le trouver bien élevé. Exagérément bien élevé, même, façon old school, comme un petit aristocrate. Il est quelqu'un de profondément joyeux. Sans artifices. Il est toujours fiché d'un immense sourire et à s'exprimer dans des exclamations théâtrales. Sans pour autant faire de grands gestes à l'italienne, car il apprécie son air distingué, à moins qu'il veuille vraiment appuyer ses dires ou la théâtralité de son propos. Entendez par là, quand il est volontairement dramatique, souvent par auto-dérision. Cela peut aller très loin, jusqu'au délire absolu, comme quand il a crié « faites moi un câlin ou je me suicide » en mimant de sauter d'un pont. Il entre parfois dans une séduction inconsciente avec les filles, en leur faisant beaucoup de compliments et en les traitant comme des princesses, alors qu'il est dans une sorte de compétition avec les personnes de son sexe. Tout cela reste bon enfant, et ce n'est pas parce qu'il flirte gentiment qu'il veut forcément que cela aboutisse à une relation, au contraire. Il est romantique, monogame par conviction, et ne se lance pas dans ce genre d'engagements à la légère, bien que cela semble être le cas. Cela dit, cela ne signifie pas qu'il ne sait pas s'amuser. Il est, très objectivement, quelqu'un de gentil. Profondément gentil. Il rayonne de bienveillance. C'est une fontaine de bonne humeur et une mine de confort émotionnel. "Ami" est le mot qu'il chérit le plus. Tentez de lui dire quelque chose comme "Adrian, tu es mon ami", vous le ferez rougir. Cela dit, cela ne concerne que les personnes qu'il considère digne de son intérêt. Il ne perd pas son sourire ni son apparente gentillesse lorsque ce n'est pas le cas, mais il a simplement l'air plus froid, voire parfois cassant. C'est, aux yeux de certains, un très bon confident. Il écoute, donne parfois des conseils en précisant qu'il ne s'agit que de son avis extérieur, mais tente de ne pas de juger ni de donner dans la psychologique de comptoir. Il pose simplement des questions. Avant de trancher, Adrian veut comprendre. Or il pense qu'il est impossible de comprendre quelqu'un entièrement, et que la meilleure manière de l'aider est de le pousser à tirer ses propres conclusions. Avoir la capacité d'écouter ne l'empêche pas d'être, s'il faut utiliser des anglicismes, l'incarnation de l'attention whore. Il veut que l'attention des autres, surtout celle de ceux qu'il apprécie, soit constamment sur lui, qu'elle soit positive ou négative. A moins que la situation soit vraiment grave. Et pour cela, il est prêt à toutes les stupidités. Souvent, cela ne se manifeste que par des taquineries envers les gens qu'il aime bien, qui ne sont jamais très méchantes, juste un peu énervantes. D'autres fois, il lui arrive de dire des choses aberrantes rien que pour provoquer des réactions dans l'assemblée, ce qui le fait beaucoup rire. Adrian n'est pas le parangon de la moralité. Il est gentil et bienveillant, certes, mais il fait passer les gens qu'il aime avant toute chose, même avant le bien ou le sens commun. Cela peut sembler tout à fait admirable si on le formule ainsi, mais disons que si on lui laissait le choix entre sauver son meilleur ami et un groupe de dix inconnus, il ne ferait pas forcément le bon choix. Suivre des idéaux, se battre pour une cause plus grande que lui, l'idée lui plaît beaucoup. Mais s'il doit faire le sacrifice de gens qui sont chers à son cœur, sa conviction s'ébranlera vite. Aux yeux de certaines personnes, il est l'incarnation même du narcissisme. Pas parce qu'il est méprisant, sauf envers les personnes qu'il n'estime pas, mais parce qu'il ne cesse de se vanter, en exagérant souvent. Et surtout, parce que que sa confiance en lui paraît faire la taille d'une montagne. Pourtant, on peut se demander si c'est vraiment le cas, et s'il ne tente pas de cacher une batterie d'insécurités, voire de se rassurer. Mais si c'est bien le cas, il n'en laisse rien paraître, et il serait de toute façon bien difficile de le lui faire avouer. On peut trouver un peu étonnant qu'Adrian soit constamment en train de sourire et de plaisanter, même quand on s'attaque directement à lui ou qu'on tente de le blesser. Il n'est pas facile de l'énerver, sauf quand on est agaçant, et là encore, ce n'est que pour des choses triviales. La vérité, c'est que lorsqu'il vous déteste, il agit toujours comme une pile de sucre devant vous, bien qu'il glisse des piques mesquines dans ses paroles. Mais il parle dans votre dos comme une vipère. Ce n'est pas qu'il est manipulateur. C'est juste qu'il est extrêmement faux-cul, ou plutôt, qu'il n'aime pas montrer ce qu'il pense vraiment, par peur de s'exposer. Quand il aime, c'est inconditionnellement, et ce n'est pas forcément une bonne chose. D'abord parce que cela le poussera à embêter cette personne avec une attention toute particulière, afin d'avoir constamment son attention. Mais aussi parce qu'il est dépendant affectif à un point pathologique. Il n'a pas de problème à ce que la personne à qui il s'est attaché le considère comme un insupportable petit con, mais l'idée qu'elle s'éloigne lui est insupportable, et c'est probablement la seule chose qui puisse le faire pleurer, parce qu'il se blâmera toujours lui et lui seul. Il est habité par une peur irrationnelle de l'abandon. Il est persuadé que les nés-moldus et les sangs mêlés sont intrinsèquement inférieurs aux sangs purs, mais cela ne fait pas de lui un maniaque génocidaire. Il ne traite pas non plus les gens différemment en se basant là-dessus, sauf quand ils l'énervent énormément. On lui a simplement présenté assez de preuves, aussi fausses soient-elles, que les nés-moldus volaient les pouvoirs des sangs purs, d'où l'existence des cracmols. Et que les personnes qui ont du sang moldu dans leur famille ne sauraient, en moyenne, être aussi puissantes que ceux qui ont hérité des pouvoirs de leurs parents durant des générations. Pourtant, il ne leur en veut pas, car ce n'est pas leur faute, et en général il garde cette opinion pour lui. Au grand dam de ses parents, il s'intéresse beaucoup moins à la magie qu'à la littérature moldue et au piano. Adrian passe tout son temps à lire des romans. Surtout des dystopies. Parfois, il s'essaye à la poésie, mais cela l'ennuie un peu, et il ne le fait que pour pouvoir citer des vers et avoir l'air cultivé. Au final, il est bien plus calé en classiques qu'en livre de sortilèges, mais cela ne l'a pas empêché de passer ses examens, car il a appris ce qu'il fallait. Ne comptez juste pas sur lui pour apprendre en autodidacte à moins que ce soit vraiment nécessaire. Son plus gros point faible ? Il est sourd. Une surdité totale et complète. Certes, il utilise inconsciemment sa magie pour pallier à ce problème, mais il doit parfois faire le choix entre utiliser ses pouvoirs à pleine puissance et entendre. Et quand il est fatigué, il est alors plongé dans le silence le plus complet, ce qui l'empêche de comprendre pleinement la situation. Ce genre de circonstances peuvent le mener à des crises de panique, surtout lorsqu'il est perdu, et qu'il voit des lèvres bouger autour de lui, qu'on le déplace et le brusque. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~¤~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ HISTOIRE/PASSE : - A madame Fawkes:
Margaret,
Adrian est sang pur de tant de générations qu'on ne sait plus les compter, et en tant que tel, il sera un sorcier d'exception. En attendant le jour où les sorciers se libéreront enfin de l’oppression qui les force à vivre cachés, je ne veux pas qu'il soit en contact avec des moldus. Nous l'instruirons à la maison afin d'être certain de ce que nous lui apprenons, et n'hésite pas à renvoyer tout tuteur ou servante qui dérogerait aux règles que nous imposons. Nous lui apprendrons le russe, l'allemand, et l'italien, en plus de tous les cours qui serviront à faire de lui un enfant instruit. Pourquoi ne pas engager Mary pour s'occuper de lui, d'ailleurs ? Il me semble qu'elle cherche un travail et pourrait peut-être ainsi servir à quelque chose.
Tendres baisers, Ton mari.
- Une lettre écrite d'une main d'enfant:
Père,
J'ai appris plein de choses cette année ! Le professeur dit que je suis doué pour mon âge, et il me donne beaucoup de livres à lire ! J'aime lire, ça m'occupe quand maman et vous n'êtes pas là. Le professeur dit que je sais très bien lire. J'espère que vous êtes fier. Vous avez dit que si j'avais de bonnes notes, vous me feriez un cadeau, alors j'aimerais bien que vous reveniez quelques jours !
Adrian
- Une missive soignée:
Madame et monsieur Fawkes,
Votre fils soulève de plus en plus de questions. Lors de mes cours, il semble être comme absent. Il n’écoute pas, ou fait semblant d'écouter. Parfois, il ne sait pas répondre à des questions auxquelles j'ai donné la réponse quelques minutes plus tôt, et les punitions n'y changent rien. Sachant ses capacités, et vu la chute libre de ses résultats, je ne pense pas que cela soit anodin, ni une exagération de dire que c'est alarmant. Je n'ai pas envie de trop sévir avec lui, car il est possible qu'il souffre de troubles de l'attention, et qu'il faille être plus strict avec lui afin qu'il se remette vite sur les rails. Je vous laisse le soin de gérer ses problèmes, et espère qu'ils se régleront dans les plus brefs délais.
Je vous prie d'agréer, madame, monsieur, l'expression de mes salutations distinguées. Professeur Keynes.
- Une lettre écrite à la va-vite:
Cher monsieur Keynes,
Une surdité congénitale progressive ; les voilà, vos troubles de l'attention. Je ne prendrai pas le soin de donner à cette lettre des airs d'officialité. Inutile de le dire, vous êtes viré.
Je vous prie, monsieur, d'accepter mon absence de salutations qui ne seraient point distinguées de toute manière, et de ne jamais revenir chez moi. Je m'occuperai des procédures.
Point à vous, madame Fawkes.
- Rapport de l'atelier:
Dans le cadre de l'atelier réservé aux enfants sorciers malentendants, Adrian semble faire de réels progrès. Il a de moins en moins de mal à faire venir les sons à lui et à les gérer, et cela semble le fatiguer de moins en moins. Dans quelques années, il saura probablement entendre naturellement, du moment qu'il n'utilisera pas trop ses pouvoirs. - Lettre de démission:
Chère mère,
C'est avec un pincement au cœur que je vous écris pour vous annoncer ma démission. Ce n'est pas que travailler pour vous ait été difficile ni que la rémunération n'ait pas été suffisante. Ce fut généreux de votre part d'offrir gîte et couvert à votre fille qui n'a ni pouvoirs ni compétences suffisantes pour s'en sortir dans le monde moldu, et aujourd'hui encore les mots me manquent pour exprimer ma gratitude. Mais il y a un problème qu'il vous faut prendre en main et vous ne pourrez le faire tant que je m'occuperai de votre fils à votre place.
La vérité est qu'Adrian devient ingérable. Loin d'être découragée, ni d'avoir perdu l'amour que j'ai pour mon petit frère, je suis simplement concernée par sa santé. Car j'ai bien remarqué, puisque je l'aime, qu'il a commencé à mal se comporter quand il a vu que la lettre virulente de son tuteur a fait revenir père à la maison. Ne sous-estimez pas mon frère. Il n'a que sept ans, mais il a une grande intelligence émotionnelle. Peut-être que si vous et père passiez plus de temps à le féliciter pour ses réussites qu'à le punir pour ses erreurs, il ne penserait pas qu'être puni est une bonne chose, puis qu’après tout, tout est bon pour passer du temps avec vous. Mais pardonnez mes impudentes suppositions ; je travaille pour vous, pas l'inverse.
Quoi qu'il en soit ma démission n'est pas négociable, et j'irai sans doute reprendre mes études. J'espère que plutôt que d'engager une gouvernante quelconque pour me remplacer, vous aurez le bon sens de prendre un peu de temps sur votre emploi du temps pour remplir le rôle de cette dernière. Je brise le cœur d'Adrian en partant, il ne comprend pas pourquoi je l'abandonne, et je ne suis pas dans un meilleur état que lui. Alors j'espère que cette lettre tirera la sonnette d'alarme et que le choix que vous ferez sera le bon.
Bien à vous, Votre fille, Mary.
- A propos d'Adrian:
Madame Fawkes,
Nous nous tenons pour responsables de vous communiquer le comportement de votre fils, dans le cadre de la rencontre hebdomadaire entre enfants sorciers de sang pur. Tout d'abord, il est très sociable, et il semble très sincèrement heureux de rencontrer des enfants de son âge et de se faire des amis. Nous savons les difficultés sociales qu'entraînent l'instruction à la maison, mais lui ne semble pas en souffrir. Vous avez demandé à ce qu'il se fasse des amis pour pallier au manque de repères que peuvent entraîner votre absence et votre choix. Je peux vous rassurer sur ce point : cela s'est bien fait. Cela dit, mon devoir m'oblige à soulever deux problèmes. Le premier est la façon dont il quémande constamment de l'attention, et qu'il harcèle ses camarades lorsqu'ils ne souhaitent pas passer de temps avec lui. La deuxième, c'est qu'il ne cesse de recommander des lectures moldues à ses camarades, lesquelles en plus d'être bien trop avancées pour sa compréhension, poussent ses amis à en demander à leurs parents, et nous ne cessons de recevoir des plaintes. J'ai toute confiance en vous pour régler ces soucis dans les plus brefs délais, ou ne nous pourrons plus l’accueillir.
Je vous prie d'agréer, madame, l'expression de mes salutations distinguées.
- A madame Fawkes:
Que veux-tu que je te réponde ? Jette les livres moldus.
Tendres baisers, Ton mari.
- Rapport d'un professeur:
Voici, monsieur, le rapport que vous avez exigé.
J'ai entrepris, comme vous l'avez demandé, d'apprendre l'occlumancie à votre fils. Il y parvient beaucoup mieux que prévu. Ses souvenirs semblent fragmentés comme s'il n'avait jamais eu de point d'ancrage. Demandez-lui de bloquer tout cela et il le fait comme un charme, comme si rien de ce qu'il a vécu n'avait de réelle importance pour lui. La seule chose qu'il n'arrive pas à effacer est l'admiration, couplée d'un fort désir d'acceptation, qu'il a envers vous et votre femme, ainsi que le peu de vos souvenirs partagés. Avec un peu de travail, il y parviendra certainement.
- A madame Fawkes:
Margaret,
J'avoue être un peu inquiet à l'idée qu'Adrian entre à Poudlard cette année. D'abord car, comme tu le sais, je n'apprécie pas que nos enfants doivent se cacher faute à la suprématie moldue, mais aussi parce que cette école est connue pour ses influences néfastes. Je sais qu'il continue de voler et lire de la littérature moldue malgré notre interdiction, comme tu me l'as dit, et dans le fond, ce n'est pas si gênant. Mais je crains vraiment qu'il se fasse de mauvaises fréquentations. Aurais-tu une solution ?
Tendres baisers, Ton mari.
- A monsieur Fawkes:
Mon cher époux,
Pour la énième fois, il n'apprendra pas la magie à la maison. Cesse de me bombarder de ces lettres.
Tendres baisers, Margaret
- Des tas de petits bouts de papier dans un sac en toile:
« Est-ce que ça fonctionne ? »
« Cela fonctionne, partenaire. Nous avons créé un moyen de communication entre le dortoir des filles et des garçons. Nous allons révolutionner les conditions de vie à Poudlard. »
« Ce ne sont que des bouts de papier qui passent de cheminée en cheminée, ne crois pas que c'est l'avancée du siècle. »
« Détrompez-vous, petite pessimiste. On parlera encore de nous des années durant, je nous vois déjà dans les grands titres du journal. »
« Il y a des moyens plus rapides et directs de communiquer par le feu, quand on sait se servir d'une baguette, contrairement à toi. »
« Mais rien d'aussi discret ! »
« Tu as raison ; nous sommes des génies. »
« Tu fais quoi ? »
« Je lis. »
« Encore ? Tu ne fais que ça. »
« En effet. Tenez, d'ailleurs, je viens de lire un poème amusant, et ces quelques lignes m'ont fait penser à vous. Une seconde que je les retrouve. »
« Tu vas me citer de la poésie ? Je savais que tu étais kitsch mais là on va loin. »
« Ainsi, je voudrais, une nuit, Quand l'heure des voluptés sonne, Vers les trésors de ta personne, Comme un lâche, ramper sans bruit,
Pour châtier ta chair joyeuse, Pour meurtrir ton sein pardonné, Et faire à ton flanc étonné Une blessure large et creuse,
Et vertigineuse douceur ! A travers ces lèvres nouvelles, Plus éclatantes et plus belles, T'infuser mon venin, ma sœur ! »
« Tu te fous de moi ? »
« Sachant les bande dessinées japonaises que j'ai aperçu dans votre sac... »
« De un cesse de fouiller dans mon sac, de deux ce sont des mangas. »
« Comment tu te fais autant d'amis ? »
« Je vous demande pardon ? »
« Sérieusement, tu es tellement sociable. Comment tu fais ? »
« A peu près de la même manière que je me fais des ennemis et que les gens me trouvent insupportable. »
« Mais tu n'as pas l'air de t'en soucier. »
« Évidemment. Si l'on me donnait le choix entre passer le reste de ma vie avec tous ces gens et le passer avec vous, mon choix serait bien vite fait. Pourquoi me soucier de l'avis de personnes qui m'importent peu ? »
« Tu es juste bizarre, en fait. »
« Exactement ! »
« Tu as encore passé les examens haut la main. Comment tu fais ? Je ne te vois lire que des livres moldus ! »
« Ma petite Joan, j'ai appris quelque chose d'important durant mes années de scolarité : la rigueur. Apprendre ce qu'il faut, puis passer à autre chose, et avoir tout le temps de faire ce dont on a envie. Les professeurs ne sont pas bien difficiles, ils ne vous demandent pas d'être un génie. Apprenez ce qu'ils demandent par cœur, retenez les méthodes, ce dès la fin du cours, et c'est tout. »
« Tu dis ça comme si c'était facile... »
« C'est facile. Un de ces jours, venez réviser avec moi. »
« Ça m'aiderait beaucoup. Merci. Tu es un vrai ami. »
« Adrian, pendant les vacances, je veux que tu viennes chez moi. »
« Ce serait avec plaisir, mais pourquoi cette soudaine lubie ? »
« Tu sais que ma famille vit dans le monde moldu, et tu m'as toujours dit vouloir y aller. Et puis je veux qu'on joue à Mario Kart. Et tu dois vraiment te faire chier, tout seul dans ton manoir caché, non ? »
« Si. Peut-être une ou deux semaines, alors. Vous savez que mon père revient durant les vacances, et que ma mère n'a pas trop de temps pour moi autrement. Je veux passer autant de temps avec eux que possible, vous savez comme je les aime. »
« Tu me fais de la peine des fois. J'ai l'impression que tes parents ne t'aiment pas autant que toi. »
« Ne dites pas cela. Ils ne sont pas démonstratifs, c'est tout. »
- A un ami:
Mon cher ami,
Au vu des capacités de ton fils et de l'allégeance qu'il prête à la personne de son maître et à ses idées, sache que l'on envisage de lui donner plus d'importance au sein de notre jeunesse prometteuse. Si tu veux plus de détails, sache qu'il est envisagé de le nommer préfet de Poudlard ; et plus tard, s'il fait ses preuves, de lui donner la marque, qui est le plus grand honneur. Puisque je sais que tu n'y verras pas d'inconvénient, et que tu en tireras d'ailleurs une grande fierté, je ne pense pas qu'il soit nécessaire de demander quel est ton avis sur la question. Ton fils tient bien de toi, en tout cas, tu l'as très bien élevé.
Mes respects.
- Des tas de petits bouts de papier brûlés:
« Joan, mon amie, êtes-vous bien arrivée ? Répondez-moi. »
« Je suis bien en Suède, oui. Je ne comprends toujours pas pourquoi tu n'as pas prévenu le reste des élèves. »
« Ils tueront ma famille. »
« Des fois, je me demande ce que tu penses vraiment. Comment tu peux faire aussi bien semblant d'être de leur côté alors que ce n'est pas le cas ? »
« Premièrement, je suis occlumens. Un très bon occlumens, avec cela. Deuxièmement, vous savez que je partage certaines de leurs idées. Je vous l'ai dit. Je ne cautionne pas leurs méthodes, voilà tout. »
« Je t'avoue, j'ai pensé que tu changerais d'avis, puisque tu es devenu ami avec une sang de bourbe. J'imagine que j'avais tort. »
« Joan, je ne voudrais jamais qu'il vous arrive du mal. »
« Je me demande si je dois te croire. »
« Que voulez-vous que je fasse ? »
« Qu'est-ce que je veux que tu fasse ? Je ne sais pas, fais quelque chose. Rejoins la résistance, quitte le pays, tout sauf devenir préfet d'un Poudlard régi par les mangemorts, à torturer les élèves et à répandre de la désinformation ! »
« Torturer est un mot bien fort. »
« Mais c'est le bon mot. Comment tu peux seulement y arriver ? »
« Je pense à ma famille. Voilà tout. Je fais ce qu'on me dit. On survit tous comme on peut. »
« Tu ne comprends pas qu'ils ne seront jamais fiers de toi, qu'ils en demanderont toujours plus ? Que tu ne feras jamais rien de suffisant pour eux ? Que si tu continues à te conformer à tout ce qu'ils te disent dans l'espoir de te faire tapoter la tête, tu vas finir par mourir ou t'en vouloir pour toujours ? Tu sais très bien que les mangemorts vont perdre cette guerre. Peu importe combien de temps ils tiendront, ils iront trop loin et les moldus les lamineront. Ce n'est pas toi qui me parlais des dangers de la radicalisation et de sa défaite systématique ? Pour le moment, tu protèges ta famille, mais dès que le vent tournera, vous serez bon pour l'échafaud. »
« Je ne sais pas, Joan. »
« A moins que tu sois revenu à tes sens, ne me contacte plus. J'espère que tu aimes ton tatouage, au fait. »
- Un article de journal:
Un élève de Poudlard assassiné par sa camarade
Un élève de l'école de magie Poudlard, Adrian Fawkes, a été retrouvé mort sous le lit de sa camarade Patty Smith. D'après les témoins qui ont aperçu le jeune homme pour la dernière fois, elle l'aurait invité à réviser à l'extérieur et, d'après nos informations, n'aurait plus été vu depuis. La jeune fille a elle-même avoué son crime. Tous deux préfets de leur maison respective, la motivation était la compétition dans la hiérarchie ; mademoiselle Smith aurait déclaré que son camarade lui « faisait de l'ombre ». Le cadavre a été découvert par l'odeur qui a alerté les autres élèves...
- D'autres bouts de papier:
« Vu le grand titre du journal, j'imagine que vous avez fait ce qu'il fallait. - A »
« Oui. Tout y est : les faux souvenirs, le faux cadavre, on a vraiment fait ce qu'on a pu, mais je te garantis pas que la mascarade tienne longtemps. On est des élèves, pas des génies de la falsification de crime, et il y a des experts face à nous. - D »
« Je savais que je pouvais compter sur vous. Et ne vous en faites pas. Au moins, j'aurai la conscience tranquille. Je suis désolé de vous laisser la tâche la plus difficile. - A »
« Tu sais que tu m'as fait peur ? A te voir prendre ta tâche de préfet à cœur, à dénoncer tout le monde et à punir les élèves, j'ai vraiment cru que tu commençais à aimer ça. - L »
« Je ne dirais pas cela, mais disons que c'était nécessaire dans ma tête. Finalement, je réalise que je peux faire bien mieux pour avoir la conscience tranquille et aider ma famille. - A »
« Content de te retrouver en tout cas, mon pote. Et va pas dire que tu nous laisses la tâche la plus difficile. On a juste à faire profil bas. - N »
« Je vous aime tellement, c'est incroyable. - A »
« Et comment est-ce que tu vas ? Tu ne te sens pas mal ? - L »
« Je ne pourrai jamais me sortir ce que j'ai fait de l'esprit, si c'est ce que vous vous demandez. Mais je ferai de mon mieux pour me corriger. - A »
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~¤~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ MAISON : Gryffondor BAGUETTE : Aulne, plume de phénix, 28 cm, élastique. ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~¤~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
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