Lambert, qui écoutait la conversation, la rejoignit soudain, peut-être par ennui majoritairement.


- Mais dans vos crédos y a pas un truc contre le meurtre, ou un truc en carton du style le corps est sacré faut pas y toucher ? J'avoue que de loin, et sans offense, vous ne faites pas vraiment prêtre.

Le denier religieux a qui il avait parlé date d'il y a assez longtemps pour que ce bon Lambert oublie tous des codes les plus répandus.

Le prêtre tourna jsute ça tête vers le nouvelle arrivant toujours en souriant;
-Ne t'en fais pas mon coco, Mon Seigneur dit que celle les prières sont l'élément le plus sacré. Le corps est juste un support où les démons (maladies) peuvent s'accrocher. C'est pour cela que je prit chaque fois que je me bats. Les corps sont juste des instruments...

Il haussa un sourcil.


- Donc tant qu'on prie, on peut faire ce qu'on veut ? Plutôt laxiste comme culte. Enfin, il y a pire.

Note à soi-même, éviter plus que d'habitude les églises et les chapelles si le doc était dans les parages.

Pendant ce temps, Astrid ère sur le pont en écoutant plus ou moins attentivement la conversation du prêtre et de ses acolytes. Loin d'elle l'idée de se risquer à nouveau dans cette île de fous.

Le père Benj secoua sa tête,
-Non, non mon coco, tu n'as pas compris. Mon culte est tellement complexe qu'il me faudrait 2 jours pour tout vous expliquer. Tout ce qui sont hérétique au yeux de ma religion, je pris pour leurs âmes donc je l'es libère après. Le corps n'est qu'un outil pour l'âme Tel sont les dit de mon Seigneur.

Rethel avait passé un petit moment à suivre la discussion de loin, assez préoccupé. Partir à vent contraire, avec un voilier, c'était plutôt tendu. Genre carrément impossible.
Or pour le moment le vent soufflait droit vers la ville. Ce qui n'aurait pas posé problème s'ils avaient déjà quitté le port puisque le bateau devait contourner l'île pour continuer était pour l'instant un obstacle bien encombrant au départ.

D'expérience, il savait que le vent aux heures les plus chaudes de le la journée dans un port enclavé, surtout proche d'une falaise, avait tendance à souffler vers la berge à cause de la différence de température entre l'air et l'eau.
Il suffisait dès lors d'attendre que les températures retombent pour que les courants s'inversent, ce qui ne devrait pas mettre une éternité non plus, puisque midi était déjà passée depuis quelques temps.

"Mauvaise nouvelle, il va falloir patienter un peu avant le départ, avec un vent comme ça on ne démarre même pas. Tout le monde reste à bord du bateau, je suppose que personne n'y voit d'inconvénient pas vrai ?" fit-il dans un sourire contrit à l'adresse de l'équipage présent.

Puisqu'il avait le temps, il retourna dans sa cabine avec dans l'idée de lire -dans sa cabine s'entreposaient de nombreux objets pris à des navires pillés, dont un bon paquet de livres- mais remarqua bien vite le bruit à peu près répétitif d'un sac de frappe qu'on maltraite, qui provenait de l'étage inférieur juste sous sa cabine, à savoir soit l'infirmerie, soit le bureau de sa seconde.
Il n'y avait pas de sac de frappe à l'infirmerie, et le médecin se crêpait le chignon avec Ed sur le pont.

Il ne parvint pas à retenir un léger rire : forcément, avec la voleuse empoisonnée, elle avait dû être frustrée.

Dans une de ses étagères, il prit deux verres, et sortit de sa poche intérieure une petite bouteille de rhum de très bonne qualité qu'il avait chopée au passage chez le marchand d'alcools -pas forcément de manière légale mais on ne se refait pas- avant de descendre les escaliers menant au bureau de Liz, ne remplissant que le verre qui lui était destiné.

"On ne va pas pouvoir démarrer tout de suite, le vent est contraire pour le moment. Mais je dérange peut-être ?" lui lança-t-il en passant sa porte, toujours amusé. Il lui proposa le verre en arrivant à côté d'elle, prenant tout de même garde à ce qu'elle ne le renverse pas dans un mouvement brusque.

Lizbeth explosa son genoux dans le sac de frappe.
"Non capitaine... Vous ne me dérangez pas... Et oui, je veux biens un verre."
Elle s'asseya dans le fauteuil en regardant Uyann, calmé, mais encore passablement irité.
"Parlons franchement Uyann... Avons nous des chances de nous en sortir... J'aimerais pointer le fait que notre canonier, avide d'une aventure, c'est fait attrapé par une bande de voleur organisé, et que notre diplomate m'a enpecher de recuperer des informations, et n'a pas remarqué le suicide de la jeune femme, chose que j'aurais remarqué en traçant a celle-ci un joli nouveau sourir. Sans parler de l'autre nudiste qui se balade sur le pont."
Elle pris le verre, regarda la robe brune caramel du rhum en le faisant tourner, puis le bus cul sec.
"hmm... Au moins on aura pas fait d'escale pour rien..."

"Honnêtement..."

 Il se servit lui même en s'asseyant sur une chaise en face d'elle. Il s'attendait à avoir cette discussion. 

"Je pense que ça peut le faire. Mais j'ai toujours tendance à être optimiste,  je suppose que je ne suis pas objectif. Que s'est-il passé quand j'étais parti chercher des vivres ? On m'a vaguement expliqué qu'elle faisait partie d'une organisation qui voulait que notre mission échoue."

Il ne prit qu'une gorgée de son verre, reposant la bouteille à portée de main d'eux deux. 

"Quel beau bordel, c'est vrai. Mais je pense que ça aura servi de leçon à Ed pour le moment, quant à Lambert... on ne peut pas lui faire confiance, c'est sûr, mais il fera ce qu'il faut pour rester en vie. Et j'escompte bien que nous fassions pareil d'une manière ou d'une autre."

Il rit à l'évocation de là chroniqueuse aux seins nus.
"Je ne l'ai pas recroisée, cette... Prajnaparamita. Mais essaye de ne pas la tuer avant qu'on soit libres et hors de portée d'arrestation."

Il ne partait jamais perdant ou pessimiste. Ce n'était pas un manque de discernement ou une sous estimation de la difficulté de leur tâche, le pessimisme lui semblait seulement contreproductif.

"En tout cas, je suis contente de voir que vous êtes toujours autant optimiste."
Lizbeth regarda son verre.
"C'est pas forcement la même chose pour moi... Je déteste cette situation... Mais heureusement que vous êtes la. Je suis fier d'être sous vos ordre."
Fit elle d'un air presque désabusé. Elle était sincère... Mais cette mission la ne l'inspirait pas

Il lui sourit, compréhensif bien que ses dernières phrases, d'ordinaire caractéristiques d'une Lizbeth ivre morte, lui aient fait un effet étrange une fois sortis de cette situation et prononcées sur ce ton.

"Tu tiens mieux l'alcool d'habitude ! M'enfin, je comprends bien que ce ne soit pas facile, mais je suis persuadé qu'on retrouvera notre liberté et qu'on leur fera payer cette humiliation. Ah, et ehm... Je suis bien content que tu sois ma seconde."

Si ça avait eu un peu de mal à sortir, c'était probablement à cause de cette ambiance inhabituellement sérieuse. Il ne lui semblait pas être très doué pour remonter le moral, il était aussi sincère qu'elle mais craignait que son compliment ne fasse qu'alimenter l'atmosphère un peu pesante. En général, ses compliments, ils étaient toujours plus légers il fallait le dire.

"Dommage qu'on ait pas huit clodos supplémentaires pour te changer les idées, même si je sais que Manvussa ou n'importe quel aristocrate serait un bien meilleur punching ball."

"Ahhh... Des qu'on est libre, j'le choppe et je le saigne jusqu'à la dernière goute de son sang..."
Elle regarda le verre et le reposa
"Faut pas abuser des bonnes choses..."
Fait rarissime, elle reposa le verre et se leva pour reprendre ses cartes. Elle voyait bien que Rethel était mal à l'aise, et cela ne lui plaisait pas. A vrai dire, elle n'aimait pas que Rethel n'aille pas bien.
"Bon, du coup on peut partir quand capitaine?"
Fit-elle d'un ton un peu plus clair

"Effectivement, surtout que d'une aussi bonne qualité, je n'ai que cette bouteille, et si tu es ivre quand j'ai besoin de tes calculs on ne va pas aller bien loin. Mais pour le moment on a encore un peu de temps, il va falloir attendre que la température redescende, le port est assez mal placé et se prend des vents contraires à ces heures.."

Et maintenant il se sentait assez mal de la voir prendre sur elle pour ne pas l'ennuyer, malgré ses apparences souriantes. Il n'était pas un grand sentimental, mais Liz comptait pour lui, et dans ces moments là il se reprochait -ce qui représentait déjà un exploit en soi- de ne pas parvenir à le lui faire savoir de façon convaincante. Il se leva à son tour pour l'aider à remettre un peu en ordre son bureau et ses chaises, récupérant ses verres au passage en lui laissant la bouteille.

"Merci pour la bouteille Cap. Je la déboucherais aux grandes occasions!"
Elle lui sourit, et continua de ranger son bureau
"Aller, au boulot cap. On a du pain sur la planche"

"Tu ne ranges jamais ton bureau en fait ? Ou alors c'est moi qui suis maniaque."

Il eut un petit rire, parce que sa cabine était toujours impeccablement rangée malgré tout le bric-à-brac qui s'y entassait.

"Au fait, si cette histoire de mission te pèse vraiment n'hésite pas à venir me voir, je sais que je ne suis pas adroit en réconfort mais c'est surtout dû à un manque d'habitude."

Si sa phrase avait démarré sérieusement, la fin lui laissa un air amusé : ils étaient des pirates, ils avaient dégommé cinq voleurs à eux deux comme si il s'agissait de beurre un peu plus tôt dans la journée, et maintenant ils tenaient ce genre de discussion. C'était assez ironique.

Lizbeth ria un peu
"Rang... Quoi? Rethel voyons, c'est vous qui êtes maniaque!"

Dit-elle alors qu'il rangeait les papiers sur le bureau par ordre de dates pour les mettre dans un tiroir rangé au préalable.

"Oui, bon, hein, en attendant c'est rangé !"

Lizbeth le regarda en souriant et le pris par les épaules.
"Aller, oust, dehors avant que je ne retrouve plus rien!"
Elle le raccompagna a la porte et dit
"merci d'être passé, et pour la bouteille."

"Hein ? Heh, non !" fit-il en riant alors qu'il se faisait reconduire de force vers la sortie. "Je ne te l'aurais pas offerte si j'avais su, traîtresse !"

Il resta quelques secondes devant la porte fermée avant de lâcher, assez fort pour qu'elle entende :
"On va essayer de démarrer dans une heure."

Et ainsi il retourna déposer les verres ainsi que sa veste dans sa cabine, pour ensuite retourner sur le pont à la recherche de quelque chose à faire puisqu'il n'avait plus envie de lire.

(Je me permets un double post pour prévenir tout le monde du fait que Morrigan, ayant des gros problèmes de disponibilité en ce moment, ne pourra pas assurer le rôle de Mj pendant encore quelques jours le temps que ça s'arrange, du coup.... Considérez qu'une tempête se prépare et nous force à rester au port, on peut continuer à Rp entre nous et on a de l'alcool.)

Lizbeth finit par remonter sur le pont, en ayant mit la bouteille dans son coffre.
Elle découvrit avec deception les nombreux nuages noir au loins... 
"pppfffff... Ça en deviens presque plus iritant que la mort de l'autre pétasse..."
Elle jeta un regard circulaire sur le pont et vit Rethel se tourner les pousses...
"Capitaine... Et si on faisait un petit duel... Il me semble que vous avez une assez grande allonge, mais que je suis plutot souple. Ça serait interessant."

Il se retourna, l'air agacé -deux fois en une journée c'était un autre record-, alors qu'il regardait lui aussi la tempête à l'horizon. 


"Île à la con... Effectivement, un petit duel ne serait pas un luxe." 

Il avait toujours son sabre sur lui, pour les duels amicaux ce n'était pas forcément idéal mais lui s'en fichait. Que serait un duel sans risques ?

Et encore Am... Capitaine, vous n'êtes pas resté assez longtemps sur cette fameuse île pour vous rendre compte d'à quel point vous avez raison.
Isa était adossée au mât, l'annonce du Capitaine puis ces nuages la contrariaient profondément, elle commençait à en avoir plus qu'assez de ce caillou sur lequel elle était restée plus que nécessaire.

Lizbeth sortit son arme
"En garde!"
Elle avança de deux pas vers le capitaine et essaya de lui assener deux coups d'épée gentillet.

Ed se place à un endroit judicieux pour assister à tout ça.

-Je prends les paris!!