Irrécupérables, ils sont tous torchés ici. Tous. Lambert demanda, avec espoir :


- Quelqu'un d'encore sobre ici ? Le QI général descend à une vitesse affolante.

Bientôt ils allaient faire une orgie sur le pont, vous allez voir.

-Je pourrais facilement te montrer... 

Il passa un bras derrière Isia comme pour le poser sur son épaule mais le laissa plutôt de scendre et s'enrouler autour de sa taille. Il n'entendit même pas Lambert.

"Je suis encore en bon état, j'ai passé la soirée à les servir sans remplir mon verre," rit Rethel à la demande de Lambert, alors que Lili s'endormait dans ses élucubrations sur la Licorne.
"Je vais la ramener dans la cabine des femmes, je suppose.."
Il était quelque peu fatigué, mais une scientifique malade d'avoir passé la nuit dans le froid de l'air marin, c'était assez inutile. Les autres arrivaient encore à tenir sur leurs jambes et c'était ce qui comptait.

"Oh et s'il vous plaît, pas sur le pont, vous deux." fit-il à Ed et Isia alors qu'il soulevait Lili pour la ramener dans les dortoirs, avec dans l'idée d'aller se coucher à son tour une fois ça fait.

Lorsqu'il remonta, ouvrant la porte de sa cabine, qui donnait directement sur le pont contrairement aux autres et trouvant Isia dans son lit, il lança un sourire hilare à Ed, l'air de dire "Haha j'ai cassé ton coup retente plus tard mon pote"

Et il alla se coucher lui aussi sans se soucier de la cuisinière. Après tout il y avait de la place pour deux.
Néanmoins il penserait à fermer sa cabine à clé la prochaine fois.

Après ce dîner mouvementé, la plupart d'entre vous se réveillent avec une bonne gueule de bois, sans comptez que vous avez vidé près de la moitié du rhum, mes félicitations. Mais après tout, il fallait bien marquer la première soirée, c'est qu'il n'y a pas de premières soirées tous les jours.

Quoi qu'il en soit, beaucoup d'entre vous (à l'exception des quelques Sam et de ceux qui n'étaient pas là) ont un peu de mal à se remettre de la cuite. Vous êtes plus efficaces dans les jours qui suivent, et la mer est plutôt calme et vide.

Cela dit, à l'aube du quatrième jour, la vigie repère de l'agitation à l'horizon. Vous entendez vous-même des détonations lointaines. C'est probablement un conflit entre navires. Quel genre de navire, vous ne le savez pas. Il vous semble même que cette région du globe est censée être calme. Probablement d'autres pirates face à des marchands. Cela dit, ils ne semblent pas vous prêter attention. Plutôt que de tenter d'en avoir le cœur net, peut-être serait-il plus sage de passer votre chemin...

Ilda, tu ne vois rien. Peut-être aurais-tu plus de chances avec une longue vue.

Astrid n'avait rien bu durant cette première soirée. Elle aurait apprécié, mais l'idée d'un conflit des le premier soir ne la tentait pas trop.
De fait, elle n'eut pas de mal à se remettre le lendemain au travail ; le bateau avait quelques petites choses à réparer. 
La mer était calme, le bateau également. La tension du premier repas avait comme disparue! Mais lorsque les premiers coups de canons se firent entendre au loin, Astrid se sentit stressée. Beaucoup moins efficace dans son boulot, elle restait aux aguets, attentive au moindre bruit,d'autant plus qu'on était à mi-chemin pour Malachite!

Tu cherches une longue vue, Ilda, mais il faut croire que personne n'est assez négligent pour en laisser par terre sur le pont.

Astrid, les seuls bruits que tu entends sont les détonations.

Durant les jours qui suivirent, Lizeth s'attela a une tache assez ardue, cloitré dans son bureau... Cripter ses cartes maritimes pour evité que les aristots les récupairent a nouveau.
Si elle a reussi, elle s'en va filer la clef de criptage au capitaine.

Bref, lorsque les coups de canons retentirent, Lizbeth releva la tete brusquement.
Elle saisit son fusil et une rapiere (dans l'état que tu veux) et monta sur le pont.
"Par toutes les tempetes de la mer! Qu'est-ce que c'est que ce bordel?"

Lizbeth, tes cartes ne sont lisibles que par ceux qui connaissent la clé.

Autrement, vous constatez que le "bordel" en question se déroule surtout au loin, et que les navires semblent trop affairés dans leur propre bataille pour vous prêter attention.

Le père Benj, après sa cuite, était resté quasiment tout la journée dans son infirmerie. Il n'avait pas aimé qu'on déchire son précieux manteau, mais bon, au moins le chapeau n'a pas était touché.
Il entreprit de recoudre avec patience son manteau (Jet de soin sur le manteau xD?) pendant toute la durée du trajet et à entretenir ses armes et instruments.

(Benjamin a déchiré son manteau sans les dés, il peut donc le recoudre sans les dés. )

"On peut les esquiver non ? Inutile de se mêler d'un combat qui n'est pas le notre." demanda Ilda aux autres pour confirmation.

Rethel à ce moment là était en train de se préparer, puisqu'il était encore très tôt dans la matinée. Il n'avait pas un emploi du temps surchargé et même si l'équipage était très divertissant, il fallait admettre qu'il manquait d'action.

Aussi lorsqu'il entendit la vigie crier, puis des bruits de détonations, son sang ne fit qu'un tour, il enfila une veste -orange se dégradant vers le jaune- et sortit de sa cabine pour prendre la mesure de ce qui se passait.

"Ah ce n'est que ça." lâcha-t-il d'un ton brusquement passablement ennuyé en remarquant l'affrontement au loin. Il aurait bien volontiers attendu que l'un des bateaux coule pour aller piller le deuxième, après tout il s'agissait peut-être de vaisseaux de guerre bien mieux équipés et le vainqueur serait peut-être très amoché, il ne pouvait pas le discerner d'ici.

"Évitons-les," fit-il à contre cœur. "On est pas là pour ça."
Il retrouva son habituel sourire, légèrement aigri. Qu'est-ce qu'on ferait pas pour les nobliaux.

"Néanmoins je suis curieux de savoir de qui il s'agit !"
Il alla fouiller dans son coffre, il devait bien avoir une longue vue quelque part !

Lizebeth eu une petite moue en entendant Rethel.
"Dommage... J'aurais bien truffé de plomb deux trois bonhomme moi..."
Elle pris son fusil et regarda dans la lunette pour avoir un aperçu plus net.

"C'est rageant pas vrai ? Je meurs d'envie de me défouler."
Il s'accouda à la rambarde en grimaçant.

"Et moi donc capitaine... Je suis un peux froissé en se moment...
Liz serra le poing lorsqu'elle entendu Isia arriver et soupira en s'adossant a coté du capitaine.
"Gertrude! Quel mauvais vent... Qu'est-ce qui t'amène..."

Monsieur le cap'tain trouve une petite longue vue.
Lizbeth, tu as un petit aperçu des deux navires, mais ne perçois pas leur pavillon.