Le cap'tain pointe sa longue vue sur les deux bateaux !

Et le cap'tain perçoit les deux pavillons... qui sont les mêmes. Ils marquent tous deux l'appartenance à la souveraineté d'Osharie.

"Deux bateaux Oshariens.", constata-t-il, perplexe autant qu'étonné. "A cause des taxes très importantes peut-être ? Dans tous les cas on se fait taser par notre émissaire préféré si on les attaque mais il y a de quoi lui faire quelques remarques sur la façon qu'a son gouvernement chéri de surveiller le personnel.."

Il écoutait d'une oreille la bataille de pique se déroulant entre la cartographe et la cuisinière, amusé, tout en tentant de discerner l'état des deux navires et leurs capacités.

Elle ria jaune au dire d'Isia
"Peut-être que j'ai réussi à me l'enlevé se balais dans le cul... Baisse toi voir en avant que je te l'enfonce bien profond."
Elle inséra une balle dans la culasse de son arme, mais ne l'arma pas.
"J'ai une idée... On arme les chaines et la grenailles, et on coule les deux navires, comme ça on se pose pas de question."

Astrid, qui était assise à proximité, réagit à la proposition de Lizbeth : "Ridicule. À quoi bon les couler ? On ne pourrait pas récupérer leurs vivres, et c'est pour ça qu'on envisage de les attaquer.". Puis elle se replongea dans son nettoyage d'outils.

L'un d'eux est un petit navire discret et rapide, Uyann. Il semble en grande difficulté face au navire de guerre qui lui fait face. Il a même commencé à couler, alors que l'autre s'en tire presque indemne.

Le père Benj avait entendu, les coups de canon lointains. Soupira, et il commença à se préparer pour une éventuelle attaque.
-Alors, le "saint esprit" dans mon dos, les scaples dans les plies et le couteau,.... Où vais-je mettre le couteau. Bon, à ma ceinture voilà.
Il enfila son manteau réparé, son chapeau de pasteur et alla sur le pont sans dire un mot ou plutôt en marmonant quelques prières.

"L'un d'eux est un navire de guerre, presque intact, qui a quasiment coulé son opposant." décrit-il aux présents, contrarié, ayant presque oublié un instant que de toute façon attaquer des bateaux Oshariens les compromettait.
"J'en suis le premier frustré mais ce serait du suicide, à douze contre au moins cinquante ! Et puis...", il releva légèrement sa manche pour agiter son bracelet, l'explication se suffisant à elle même.

"Néanmoins, ça reste intriguant. Le deuxième bateau est petit et rapide, le genre qu'on envoie de nuit en éclaireur, espionnage ou pour la contrebande...", il eût une grimace exagérée à la mention de cette possibilité : qui disait contrebande disait butin forcément intéressant.
"Qui sait, le soleil n'est levé que depuis quelques dizaines de minutes, il avait peut-être prévu de rentrer plus tôt. M'enfin, à moins d'en apprendre plus en arrivant à Malachite ou d'aller voir l'épave une fois qu'il sera coulé et que l'autre aura déguerpi, on ne le saura pas."

Lambert, qui écoutait le capitaine, s'approcha et lui fit :


- Vous pensez qu'on était suivis ? Le grand navire pouvait connaître notre destination, et le petit nous pister. Personnellement, je ne serais pas surpris qu'ils soient en train de le couler pour nous cacher quelque chose.

Il croisa les bras, l'air contrarié.


- La mission qu'on nous a envoyé faire possède des opposants déterminés en Osharie, et ça, ça veut dire qu'on aura des gens qui voudront notre peau un peu partout, ça ne me plaît pas.

Le père Benj sourit en voyant la cuisinière arrivait.

-Amen ma coco, on peut dire, j'ai entendu un coup de feu donc je suis monté. Il se passe quoi ma coco? dit le Père Benj en souriant (carnassier, bon vous devez avoir compris à force). Sinon pour mon manteau sa va, je manie bien le fil pour te recoudre si tu venais à etre blessé. Je dois t'avoué que c'est considérer comme de l'hérésie de maltraité les affaires d'un prêtre. Enfin, tu dois le savoir ma coco.

"Hypothèse intéressante, même si elle impliquerait que l'autre bateau nous attendait ou nous suivait aussi, je suppose. Quoi qu'il en soit, on se montrera d'autant plus vigilants désormais."
Comme il n'y avait rien de plus intéressant à faire, il prêta la longue vue à Lambert et paria sur le temps que mettrait le petit bateau à couler.

"Qui est le plus tordu entre un pirate et un politicien à votre avis ? Personnellement j'ai toujours pensé que c'était le politicien." La question n'était pas posée sur un ton sérieux, il aimait juste enfoncer les politiques.

Uyann peut voir le bateau de guerre s'éloigner. Le petit n'a pas encore coulé, mais il faut croire qu'il est fini.

L'émissaire Manvussa, que vous avez rarement aperçu depuis le début du voyage, descend sur le pont.

"Quel est donc ce boucan ?"

Le père Benj perdit son sourire mais le repris d'un coup...
-Avant on me nommais "l'exorciste" mais bon, ça s'était avant. A bon, dommage, j'avais envie de leurs réciter quelques versets dit il en faisant tournoyé ses scapels... Bon, voilà l'aristo qui sort de sa tour d'ivoire... Ca va être marrant!
Le père Benj s'avait pertinament que le capitain allait encore l'envoyer boulet.

Lambert afficha un petit sourire en coin, et répondit au capitaine.


- C'est facile de savoir qui est le plus tordu. Celui qui est en vie au bout du compte.

Il se tourna ensuite vers l'émissaire :


- Rien de bien important messire, nous avons entendu une détonation, mais impossible d'identifier le navire qui en est la cause. Sûrement un combat entre quelques baroudeurs au loin.

Après ce mensonge, Lambert murmura au capitaine :


- J'aimerais aller voir s'il n'y a pas un survivant de ce petit rafiot, de préférence sans que ce foutu émissaire sache.

"Oh, certains hommes tordus meurent très jeunes, tandis que les grands parents à la petite vie bien ennuyeuse peuvent dépasser la centaine !"

Le capitaine s'apprêtait à sortir à l'émissaire une belle thèse philosophique sur le mythe de David et Goliath, David étant ici représenté par le petit navire Osharien, et Goliath par le gros navire Osharien, se concluant par le fait que dans la pratique, Goliath avait quand même beaucoup de chance de gagner, mais s'abstint. Il espérait juste que Lambert avait rangé la longue vue suffisamment vite pour que Manvussa ne la voie pas.
Il se contenta de hocher la tête, à la fois pour approuver les dires du diplomate devant l'émissaire, et pour signifier au premier qu'il pensait la même chose.

Et puis si c'était juste un navire de contrebande, ils feraient le plein de rhum, voilà tout.

-ET COMMENT MA COCO, j'ai encore dans mon infirmerie mes anciens instrument d'exorcisme et reste de démons. J'ai même garder quelques démons scéllés (des "maladies" qu'il a garder dans des flacon principalement des oeils ou des morceaux de peau). Ces démons sont apparue après le déluge. j'ai donc quitter mon monastère pour livrer une guerre Sainte Pour Mon Seigneur face auu démon Ma COCO dit le père Benj en pleine extase. Il sourit de plus en plus ce qu'il lui donne un air presque .... démoniaque.

-EN AUCUN CAS MA COCO, ces démons sont imprévisible, il peuvent d'infecter sans que tu t'en rende compte et d'un coup s'en prévenir, il t'attaque de l'intérieur!! C'est pour ça que je n'autorise personne à entrer dans mon infirmerie sans mon autorisation. Mais c'est un secret ne le dit à personne. Tu ne le diras à personne, Hein? dit Le père Benj en ouvrant grand les yeux et en souriant toujours avec la même intensité.
-Mais bon ,j'ai arreté tout ça, j'ai eu mon diplôme de Médecin dit-il en le sortant d'une de ses poches de manteaux (c'est un vieux diplôme marquer "A partir de ce jours, Père Hollanders Benjamin devient médecin avec une spécialisation en légisme)

L'émissaire regarde le navire au loin, d'un air perplexe.

"Et n'avez vous pas une longue vue sur ce rafiot ?"

Le diplomate la cacha, la coinçant entre son dos et sa ceinture tout en répondant à l'émissaire :


- Impossible de mettre la main dessus. Quelqu'un a du l'embarquer quelque part durant une soirée alcoolisée et la foutre à un endroit aléatoire. Je vous jure, pas moyen d'avoir de l'ordre ici.

Même pas honte.