Le père Benj essaya de se concentrer sur son travail de....... recherche sur le corps humain on va dire. Il extrait minitieusement les organes pour les placer sur son plan de travail. Les personnes qui écoutent par le micro qu'ils n'ont toujours pas désactivé devraient flippé vu le boucan que fait Benj en dissecquant. Il n'aimait pas ça, être écouter, mais bon, dès que la cuisinière sera rentrer elle le désactivera. Et elle pourra peut-être faire quelques choses de ça, lui en tout cas, il a trouvé son nouveau jouet. Un corps jeune et mort!

Le milicien te fait un grand sourire, Ilda.

_"De rien !"

En arrivant au port, Douille va retrouver ce qui semble être un membre de la caserne, et vous l'entendez régler une partie du payement pendant que le marchand mâchouille son pain.
Il vous lance un sourire plein de bouffe, Rethel et Isia.

Benjamin, tu ne trouves rien de métallique dans son corps.

Ilda, tu entends les gens parler de poisson, de taxes et de leur salope de femme.

Tu trouves rapidement le chemin vers le bateau, Ilda.

Isia, tu entends le marchand gueuler.

_"Très bien, il nous en manque trois mille !"

Il rit de la réaction d'Isia mais adressa au vendeur un sourire lourd de sous entendus alors qu'il remontait à bord le temps de descendre ses trois mille encrins.

Entendant la remarque de l'émissaire sur les bracelets, Lambert, toujours faisant son taf, répondit à la remarque d'Ed avec un grand sourire :


- Voyons Ed, ce serait faire un truc intelligent que de donner une utilité à ces bracelets. Mieux vaut diminuer nous-même les chances de succès de la mission importante, parce qu'on est des putains de génies. J'imagine que c'est ça qu'ont pensé les concepteurs de ces trucs.

_"Ou peut-être parce qu'il faut un écran pour vous localiser et choisir qui contacter", soupire Manvussa.

Bref, la transaction se fait et vous chargez les marchandises, allez hop hop hop.

- En soit ils auraient pu nous en fournir un, au moins que ces trucs nous servent. D'ailleurs, on fait comment si l'un d'entre nous se faisait trancher le bras ou la main pour ces trucs ?

La transition effectuée, ils allaient enfin pouvoir se barrer, pas trop tôt.

Manvussa hausse les épaules.

_"Ne vous faites pas trancher le bras, que voulez-vous que je vous dise ? Par ailleurs, si vous vous faites couper votre main directrice, vous aurez du mal à porter une arme."

Il haussa les épaules à son tour.


- Bah, la baston n'est normalement pas mon boulot, j'y serais pas très utile d'ailleurs je pense, mon entraînement remonte à loin. Mais bon. Tirons-nous d'ici.

_"J'ai toujours ma télécommande pour vous retenir", rappelle Manvussa.

D'ailleurs, votre "télécommande" est précise à quel point ? Risque-t-on un coup de jus à cause de l'inconscience d'un autre ? 
Isa se fiche totalement de qui fait quoi, du moment qu'il est le seul à être tasé. D'ailleurs elle se demande combien de temps peut durer un équipage qui ne prend pas la peine de se renseigner sur une nouvelle venue accoudée au bastingage.

_"Si j'en tase un, tout le monde prend", répond Manvussa.

Et Isia, c'est de la technologie royale. Tente quoi que ce soit et ça fait boum.

Il attendit donc tranquillement que tout le monde soit remonté à bord et que les vivres aient été chargés et les charrettes parties, pour retrouver Manvussa, Lambert et l'inconnue :

"Maintenant expliquez moi tout depuis le début au sujet de la voleuse et de cette moitié de la ville prête à nous attaquer. Oh et, puis-je savoir à qui ais-je l'honneur ?"

Il adressa une semi révérence à l'inconnue, fidèle à ses habitudes.

_"C'est un effectif de dernière minute qui nous a été envoyé par la caverne de Malachite. Ne me posez pas la question", répond Manvussa à la place d'Isabela. "Pouvons-nous partir ?"