Le vent marin souffle sur la petite ville de Port-Amélie, tandis que le soleil se lève doucement, projetant des éclats orangés sur les flots bleutés. Le temps est clément et la température agréable, et les quais déserts...
Sauf un, ou un navire de la royauté débarque ses soldats lourdements armés, qui se dispersent dans la ville.
Certains ce dirigent vers les gêoles, d'autre vers l'unique taverne du petit port de pêches. Une escouade est même dépéchée pour faire le tour des habitations des simples habitants et rassembler tout le monde sur la grande place.

Au programme? Fouille généralisé de toutes les personnes de la ville et perquisition dans toutes les maisons, agrémenté d'une éxécution sur le champ de toute personne réticente.
Le vol d'une tablette magique valant une petite fortune il y a une semaine, prêté par l'empire voisin, est la raison de tout ceci.
Pour éviter l'incident diplomatique, le roi à exigé sa recupération dans les plus bref délais, et même si les bruit courent que certains seigneurs ont d'ores et déjà refusé, celui de port-Amélie à accepté de bon coeur.
Il faut dire que le bougre est royaliste jusqu'au bout des ongles...

Quoi qu'il en soit, vous vous retrouvez tous sur cette grande place, rassemblé en cercle autours du seigneur Valante, habillé d'une grande tunique rouge et or en soie et satin, et du chef de la garde, un homme chauve à l'air terriblement sérieux, dont l'armure imposante rutile de mille-feux au soleil.
Celui-ci tiens dans sa main libre (l'autre tient un espadon aiguisé jusqu'à la pointe) la liste de tout les habitants de la ville ainsi que le recensement des voyageurs, signés par toutes les personnes ayant passés les murailles de la ville légalement.

(Les mots en gras sont les différents endroient qui peuvent justifier l'arriver de votre personnage en ville. La taverne se prêtera plus aux voyageurs itinérents, les geoles aux gardes et aux voleurs etc... 
Il est à noté que les gardes de la ville sont aussi soumis à l'inspection. Seul les gardes débarqués n'y sont pas soumis.
N'hésitez pas à expliquer comment vous vous êtes retrouvés ici, et qu'est-ce que vous alliez y faire.

Port-Amélie est connu par les recelleurs pour sa facilité d'accès, et le fait qu'on peut facilement faire sortir du pays les vols grâces au bateaux de pêches.
Cette ville est aussi situé entre deux grande villes, et surtout à moins de deux semaine de tour-d'argent, la ville royale.
C'est aussi une ville agréable à vivre, et même si le seigneur est un peu frapadingue de la royauté, les règles ne sont pas trop dur à suivre, et on y vit aisément et au calme.

Port-Amélie est une ville des calanques, au nord de la royauté. La frontière la plus proche est celle du Sultanat, à un mois de marche vers le nord.

L'equipement et les sacs seront mit en place après l'intro)

Elina était de passage dans cette ville. Elle avait réussit à attraper 2 lapins, et Eli comptait les vendre. Elle déteste les citadins, cherchant toujours à arnaquer les autres. Ils sont sournois et mauvais. Mais bon, il faut de l'argent pour vivre et Elina le sait. Elle alla donc à la taverne. Elle préfère vendre ses lapins là-bas plutôt qu'à un boucher. Elle s'est déjà fait arnaquer par ses types. Elle préfère ne pas retenter le coup.

Elina entra dans la taverne, cherchant du regard le tavernier. Il alla ensuite vers le bar, ne prétant pas attention au regard et s'installa au bar. Elle discuta ensuite avec cet homme timidement. Elle n'aime pas trop parlée à des inconnus. Elle put marchander ses lapins pour 3 pièces qu'elle utilisa pou s'acheter un repas à ce même homme. Elle allait piquer dans son assiette quand une patrouille rentrât dans la taverne. Elle fut conduite dehors sans avoir le temps de manger son plat. Elle fut conduite sur la place, il y avait beaucoup de monde. Elina n'aime pas ça, elle cherche donc à se faire toute petite et tira sur sa capuche.

Frid était lui aussi attablé à la taverne lorsque les soldats commencèrent à fouiller et à pousser tout le monde à l'extérieur. Il réussit à sortir parmi les derniers en maugréant. Il avait payé son plat et il avait fait en sorte de le terminer -on ne gâche pas du poulet rôti et des patates. Il n'était pas non plus très heureux de voir tous ces représentants des la loi. Il n'avait rien volé encore ici, il n'en avait pas encore eu le temps car il venait d'arriver mais quand on est un malfrat on se méfie même quand il n'y a aucune preuve. 

Toujours est-il qu'il se retrouva rapidement dehors, sur la grande place. Des hommes semblaient vérifier la liste des habitants. Son nom n'y figurerait pas, il venait de nulle part et partout ailleurs mais surtout de très loin. Il avait fait en sorte de ne pas déclarer sa présence en ville non plus. Quand on vient dépouiller des citadins, on évite de leur laisser des indices pour se faire attraper ensuite.

Edgar était fatigué. Toute cette agitation autour de lui vampirisait son énergie aussi vite qu'un cours d'étiquette à sept heures du matin.

Il était arrivé à Port-Amélie la veille, de façon parfaitement légale en sa qualité de noble, bien qu'il voyageât seul et sans faire d'émule par commodité. Ses rares séjours à Tour d'Argent le laissaient toujours lessivé : faire acte de présence à la Cour relevait pour lui plus de la corvée que de l'honneur.

Il ne comptait pas rentrer tout de suite. Son séjour dans la capitale n'avait pas uniquement pour but d'assurer son devoir de représentant familial, sa soeur s'en serait bien chargé. 
Non, s'il y était allé, c'était avant tout pour apprendre les rudiments de la magie. 

Francesca, sa soeur, et Sélyse, leur ancienne gouvernante désormais responsable du personnel, avaient été particulièrement étonnées lorsque quatre mois auparavant, il avait quitté l'atelier dans lequel il passait le plus clair de son temps, au point de ne les voir que rarement, et annoncé son départ pour la capitale.
Ensuite, elles s'étaient inquiétées de ce qu'il partait sans escorte, et s'il avait bien tenté de rétorquer qu'il ne prendrait pas avec lui de vêtements riches pour ne pas attirer l'attention, il s'était seulement vu répondre que se présenter à la Cour habillé comme un paysan était irrespectueux.

Mais il s'en fichait.
Francesca le savait et n'avait pas insisté, se contentant de soupirer et de lui faire empaqueter une tenue décente pour son rang, lui choisissant une monture digne de ce nom et organisant presque son voyage à sa place. Elle n'avait simplement pas calculé qu'il puisse ne serait-ce que souhaiter allonger son voyage.

Et quatre mois plus tard il se retrouvait là, sur cette place bondée et oppressante, à attendre impatiemment l'autorisation de déguerpir. Il était vrai que le calme de son atelier lui manquait horriblement dans ce genre de situation, mais il ne pouvait pas rentrer maintenant.

Rodrigue grommela lorsqu’on vint le chercher. Cela faisait déjà quelques semaines qu’il résidait chez sa sœur, en attendant de se trouver un boulot assez stable pour pouvoir s’acheter sa propre maison en dehors dans de la ville, dans une campagne loin de cette emmerdeuse. C’était difficile de se faire une place en si peu de temps dans une si grande ville et avec autant d’activités, encore plus difficile de ne pas tomber dans un truc qui restait plus ou moins légal, mais ça à la rigueur il s’en fichait un peu, tant qu’il n’avait pas trop de problème derrière et qu’il était bien payé.

Il n’aimait pas cette histoire de tablette magique, il n’en avait rien à faire déjà, et ensuite ça allait forcément faire du grabuge dans la ville. Il espérait juste qu’ils fassent rapidement les fouilles et qu’ils s’en aillent chercher ailleurs, toute cette foule ça commençait à l’agacer. Et puis qu’est-ce que les gens irait foutre avec une foutue tablette magique... Ils ne savent probablement même pas l’utiliser c’est à peine joli en décoration. Rodrigue soupira de nouveau. La magie, et tout ces objets magiques d’une soit disant grande valeur, ça le dépassait toujours.

Jezarr pensait être allé assez loin maintenant, mais il restait sur ses gardes. Il n'était pas tranquille depuis que sa dernière opération avait mal tourné, et que la personne qui l'avait financée avait menacé de rembourser la dette en se faisant des bottes en fourrure. Tout d'abord, il n'avait aucune dette. Il n'avait jamais proposé de garantie, et il n'avait jamais garanti que fouiller cette tombe serait rentable, ni qu'il proposait un remboursement si un piège balayait l'entièreté de l'expédition. Si monsieur avait perdu de l'argent, c'était de sa faute.

Il était d'abord venu dans cette ville pour se planquer. C'était là qu'il avait entendu pour la première fois l'histoire de la tablette magique. Il s'était dit qu'il était peut-être temps de changer de business, et de passer de pilleur de tombes professionnel à chasseur de trésors, ou un truc comme ça. Pour la ramener à ses propriétaires et accessoirement recevoir une récompense, bien entendu, il n'était pas malhonnête. Puis il s'était ravisé. Tout d'abord car cela lui semblait bien fastidieux et très hasardeux, mais surtout parce qu'il s'imaginait que si on le trouvait avec, on pourrait le confondre avec le voleur et l'exécuter sommairement.

Quoi qu'il en était, il attendait à présent l'autorisation de partir. La fouille ne le dérangeait pas forcément ; il n'avait rien à cacher, et cela le rassurait d'être dans une ville sécurisée, avec la présence d'autant de soldats.

La journée avançait lentement... Les personnes étaient appelé une par une sous un soleil qui se faisaient de plus en plus lourd.
Vous perdez doucement le fil des heures, puis des minutes...
Vous êtes seulement ramené à la réalité parfois par le bruit des os d'un voleur qui craque. Visiblement, le seigneur a décidé de se débarrasser aussi des malfrat de sa ville une bonne fois pour toute, en ordonnant l'exécution de toutes les personnes présente dans ses geôles.

Tout ce petit spectacle continue gentiment, et alors que le soleil continue son ellipse, une jeune femme est appelé au centre du cercle (Personne n'est autorisé de partir avant la fin.).
"Vous êtes Cinthya Bois-d'Argent... Avancez je vous pris." Dit l'inquisiteur.
Une femme de la quarantaine en robe de paysan s'avance doucement. Elle porte un sac sur le dos, épais, en cuir. 
"Je n'ai rien... Je ne suis qu'une voyageuse pauvre..."
"C'est ce que nous allons voir. Votre sac je vous pris."
Elle regarde autour d'elle, semble chercher quelque-chose du regard, et prend son sac en tremblant un peu. En voyant ça, l'inquisiteur fait déjà signe au bourreau de préparer sa lame, avec un petit sourire macabre.
"Ouvrez et versez sur le sol."
Elle s'exécute, et une tablette de pierre triangulaire glisse au sol, ainsi qu'une dague en argent et quelques vivres. L'inquisiteur s'approche de la tablette
"Qu'avons nous là... Eh bien... Madame la voyageuse?"
"Vous voyez ici le début d'une nouvelle ère... AZAZOTH GUERRIRO"
Un éclat de lumière émane de la tablette et une dizaine de guerrier de lumineux en sortent. Le bourreau est instantanément décapité par une lame lumineuse et l'inquisiteur recule vivement en dégainant son espadon pour parer le coup d'un soldat éthéré. 
Il y a un immense mouvement de foule, et la voyageuse pose une main au sol. De grands pics semblables à des pattes d'arachnés sortent du sol, ébranlant murs et sols environnant, et le sol s'affaisse sous vos pied.

Le hasard durant votre chute fait que vous vous retrouvez tout les 5 dans les décombres de la crypte de l'église de la ville. Vous avez quelques égratignures, mais rien de grave. Devant vous, un gigantesque tunnel qui semble remonter vers l'église, en pente douce. Celui-ci est légèrement éclairé par des fissures, laissant passer une forte lumière. Derrière vous, les décombres de la grande crypte dans laquelle vous êtes tombé. Et au dessus de vous, vous pouvez apercevoir le ciel bleu, et distinguer des cris.

Frid se releva douloureusement. Il toussa et cracha un peu de la poussière qu'avaient soulevé les décombres en s’affaissant. Il avait mal au dos et s'était cogné la tête. Sonné, il regarda autour de lui et s'étonna brièvement d'être encore vivant. Brièvement puisqu'il était en état de choc. Une minute plus tôt, en tout cas c'est ce qui lui semblait, il était debout dehors, assistant à une sorte d'apocalypse mêlant guerriers, sorcière, pattes d'araignée géante et séismes. Il toussa encore, et continua de tourner sur place pour tenter de comprendre où il se trouvait. Il se rappela ensuite l'inquisition, la recherche de la tablette et les voleurs exécutés -autant dire qu'il s'était senti très très mal à ce moment là. 
Il pensa un instant qu'il devait profiter de ce chaos pour fuir et sauver sa pauvre vie de cambrioleur. Cependant, tandis qu'il faisait quelques pas vers la source de lumière qu'il avait repéré, le sifflement continu dans ses oreilles se dissipa et il distingua les cris qui venaient de l'extérieur. Merde. 
Il se tourna alors vers les autres malheureux qui étaient tombés avec lui. 

-Ahem... Quelqu'un sait comment sortir d'ici vivant? Et par "ici" j'entends cette foutue ville de cinglés.

Edgar avait dû puiser dans des ressources mentales qu'il ne se connaissait pas pour s'enfuir de la scène. Non pas car il ne savait pas courir ou car il avait été tétanisé de peur, bien au contraire.
Pour s'enfuir, il avait dû s'extraire de la contemplation du spectacle que toute cette histoire avait engendré. Ces gigantesques pattes d'araignée sorties de nulle part... s'il voulait reproduire une araignée géante dans la forêt de la propriété, il lui faudrait penser un système de suspension assez résistant pour soutenir son poids dans un arbre, à moins qu'il ne la fasse à terre, mais les araignées ne dormaient pas à terre... peut-être l'hybriderait-t-il pour palier à ce problème. En tout cas, quand bien même il accomplirait sa quête, cette créature ci ferait sans doute partie de celles qui demeureraient endormies. Une araignée de cette taille se baladant dans le parc, de quoi lui faire couper les vivres par sa soeur une fois qu'il aurait abdiqué pour elle..
Restait la question de la tablette.
Celle ci démontrait visiblement un pouvoir incroyable. Il s'agissait peut-être de ce qu'il cherchait...

Il fut tiré de sa rêverie par un autre rescapé qui s'adressa au petit groupe qui avait trouvé refuge dans les cryptes, mais resta muet un instant, encore difficilement conscient de son environnement. 
Il prêta dès lors un peu plus attention à ses alentours et perçut vite les cris au dessus d'eux.

".. Depuis l'Église, sans doute, l'on pourrait retrouver la ville et s'enfuir, cela dit je ne suis pas certain d'avoir envie de remonter. Il serait peut-être judicieux de rester cachés ici le temps que l'agitation retombe.."

Le ventre d’Elina continu de gargouiller pendant toute la durée de l’inspection. Elle fut elle aussi appelée et fouillée. Ils ne trouvèrent rien, normal elle ne l’avait pas volé cette foutue tablette. Le soleil tapait bien, heureusement que sa capuche la protégeait de cette chaude lumière. Elina commence même à somnoler, le bruit de ses pauvres bourges la fait revenir à la réalité. Elle n’aime pas trop cela ; il devait y avoir des voleurs volant pour survivre ou pour faire vivre leur famille. Les personnes malhonnêtes le sont souvent quand elles sont pauvres. Ses exécutions ressemblent plus à une mise en garde et à une purge. Eli serra les dents, elle n’aime vraiment pas ça.

La journée passa et vient le tour de la curieuse voyageuse. Elina commence à en avoir marre, ça faisait plusieurs heures qu’ils sont là. Elle a perdu le fil du temps. Elle fronça les sourcils quand le ton monta. Elle s’intéressa ensuite à la conversation et fut un peu surpris de voir le bourreau se préparer. Mais d’un coup, la femme invoqua des êtres lumineux. Exactement comme sa magie, la lumière, cela lui glace le sang. Elina voulue prendre la fuite mais elle fut bousculée par les autres. Les pattes d’araignée effrayèrent un peu Elina, mais elle se ressaisit assez rapidement car elle faillit tomber au sol, tandis que le sol commence à se craquer et ensuite le vide en dessous.

 Elle fit un cri semblable à un écureuil qui tombe d’un arbre. Elle se frotta à la roche en descendante, une éraflure rougit sa cuisse ; mais rien de bien méchant. Elle essaya de se relever. Elle frotta un peu ses vêtements et massa un peu son éraflure. Cela pique un peu mais elle va survivre. Lorsque la poussière finit de se disperser, elle aperçut 4 autres personnes. Ils sont tombés en même temps qu’elle. Elle se tourna vers eux, les dévisageant timidement. Elle ne les connaissait pas, elle ne sait pas qu’ils sont. Elle préféra donc de rester à l’écart. Elle regarda la sortie puis les autres. Elle n’aime pas cela, elle a même un mauvais présentiment. Elle se tourna vers les autres quand ils parlèrent. Elle essaya de se faire petite puis elle prit son courage à deux mains.

-Je… Enfin… Je pense qu’on devrait aussi… attendre. Ses … choses sont dangereuses. Mais si on reste là, dès qu’elles auront… fini, elles risquent de regarder par ici…

Rodrigue n’avait pas beaucoup prêté attention à ce qu’il se passait, il y avait pas mal de monde et c’était assez lent, aussi quand le population se mit à paniquer... Il lui fallu quelques secondes avant de se rendre compte de ce qu’il se passait et de commencer à courir, soudainement paniqué. Il poussait sans gêne les gens sur son passage pour se frayer un chemin, il ne le faisait pas spécialement violement mais assez pour se faufiler rapidement et se tirer en vitesse de là. 
Le cœur battant, il lâcha un juron lorsque le sol se déroba sous ses pieds. Il tenta vainement de se rattraper à quelqu’un ou quelque chose mais c’était trop tard : déjà il tomba. Il percuta lourdement le sol couvert de débris en laissant échaper un grognement et il lui fallu de bonnes minutes avant de se relever, en présence d’autres personnes qui intéragissaient entre elles. Super, il y avait une gonzesse dans le tas... La galère. Il pensa rapidement à sa sœur mais l’oublia aussi vite, il avait d’autres chats à fouetter pour l’instant.

- C’est clair que remonter serait de la folie, mais personellement j’ai pas envie de rester dans ce trou. Il y a peu être un autre endroit où passer...

À ces mots, il se mit à examiner autour de lui ou dans les débris s’il ne trouvait pas une quelconque sortie ou quelque chose d’utile - pour se défendre peut-être, au cas où.

Jezarr connaissait l'odeur des ennuis, et il en avait reniflé à l'instant où il avait entendu la femme prononcer les mots "nouvelle" et "ère". Ces deux termes utilisés l'un à côté de l'autre étaient généralement utilisés par des maniaques qui étaient tombés sur quelque chose de très puissant et qui allaient faire plein de dégâts. La suite des événements lui donna raison, mais son cerveau ne suivit pas vraiment ce qu'il se passa. Trop d'informations d'un coup. Avant qu'il ait pu analyser le chaos qui se répandait autour de lui, il atterrissait à plat ventre en-dessous du sol.

Il grogna et se releva difficilement, les oreilles plaquées contre le crâne. Un peu désorienté, il jeta un œil autour de lui. Une crypte. Tant mieux ; il était expert en crypte. Il constata que d'autres personnes étaient dans la même situation que lui. Tant mieux. Jusque là, chaque fois qu'il avait été entouré, les autres personnes étaient mortes avant lui, en déclenchant des pièges ou en attirant l'attention des ennemis. Jezarr n'était pas un lâche, cela dit, il ne les utilisait pas comme bouclier. Il avait juste eu beaucoup de chance, il fallait croire, ou il savait quand se rétracter contrairement aux autres, au choix. Entendre leurs suggestions, cela dit, le fit pouffer. Ils devaient avoir oublié qu'il y avait un passage direct vers eux.

"Je suis totalement pour attendre ici. C'est l'option humaniste. Plus ces machins tueront de gens, plus on évitera la surpopulation dans un futur lointain. Par contre s'il y en a qui préfèrent survivre, on peut faire un vote."

Il avait dit ça sur un ton amical, pas spécialement sarcastique. Il cherchait seulement à détendre l'atmosphère, pas à se moquer. Il réfléchit à leurs options. Ils pouvaient remonter et barricader l'église, mais au vu des pouvoirs de la femme, il fallait l'oublier. Sinon, il y avait la crypte derrière eux. Il y avait souvent des passages secrets dans les cryptes. Il en savait quelque chose.

"Vous voulez vous planquer dans la crypte ?" Il réfléchit et se ravisa. "Non, non. Il y a des risques d’affaissement. Mais rester ou s'enfuir à ciel ouvert..."

Il chercha autour de lui et considéra ses options.

Frid se mit lui aussi à examiner tous les recoins de l'espace cherchant un passage masqué, une solution, une arme, un bijou ou tout objet de valeur ayant chuté avec eux. On ne change pas ses mauvaises habitudes. 

-Et si quelqu'un remontait en éclaireur ? Juste assez pour apercevoir ce qui se passe dehors? On a peut-être une chance de se tailler vite fait dans le dos de la sorcière mais il faut vérifier.

Elina regarda tour à tour les autres, elle fut intriguée par l'homme...chat. Elle n'en avait jamais vu avant. Elle fit un soupir en entendant qu'un des hommes voulant partir en éclaireur.

-Je... Je pense pouvoir si les parois ne sont pas glissantes...

Elle inspecta les dites parois, mais espéra intérieurement qu'elles le sont.

Edgar ne dit rien, se contentant d'observer aux alentours après avoir clairement dû se forcer pour éviter de dévisager trop longtemps l'homme tigre, des étoiles plein les yeux. On n'en croisait jamais dans ses terres, et ça lui donnait envie de peindre, d'essayer de reproduire la fourrure sur un morceau de bois en soulevant les fibres pour leur en donner l'aspect.

Au delà de ça, il ne semblait pas particulièrement s'inquiéter. Certes, il avait conscience du fait que sa vie était sans doute en jeu, et il n'était pas prêt à la risquer davantage, mais cela ne semblait pas l'émouvoir.

Sans un mot, il prêta l'oreille aux bruits au dessus d'eux pour essayer d'évaluer à quelle distance ils se trouvaient des combats, pour éventuellement monter vérifier si la voie était libre.

Elina, tu remarque assez facilement un passage enseveli, mais qui pourrait être déblayé. Il semble se diriger plus profondément dans la crypte.

Edgar, tu comprend qu'une sorte de guerre se déroule au dessus de toi, et qu'il ne reste plus beaucoup de non soldats, car il y à peu de cris apeurés.

Frid, Tu remarque deux chaines disposés face à face sur l'encadrement de la porte du couloir qui remonte vers l'église.


Jezarr... Rien d'intéressant te saute aux yeux... La crypte est relativement vide la ou vous vous trouvez actuellement

Rodrigue, toi qui cherchais plus specifiquement des armes tu trouve une épée rouillée (25 pds, 1d4 -1 tranchant 2DTE ) dans une cavité funéraire, et une hache émoussée (25 pds, 1d4 -1 tranchant/contondant 2DTE).


(((((
Petit HRP : Les Attributs Tranchants et contondants est le type de blessure subit. La couleur [ROUGE -> JAUNE -> VERT -> BLEU] Indique la probabilité de blessure. 
A chaque coup, une arme rouge à 2 chances sur 20 d'infliger une blessure (18-20 sur le d20). 
A chaque coup, une arme jaune à 5 chances sur 20 d'infliger une blessure (15-20 sur le d20).
A chaque coup, une arme verte à 10 chances sur 20 d'infliger une blessure (10-20 sur le d20).
A chaque coup, une arme bleue à 15 chances sur 20 d'infliger une blessure (5-20 sur le d20).
Une arme qui fait 1-5 sur son jet de blessure perd un point de durabilité
))))

Elina se frotta les yeux. Bon par chance, elle n'aura pas à gravir la cavité. Elle s'avance vers le passage enseveli. Puis, elle comprit qu'à elle seule, elle n'y arrivera pas. Elle se tourne vers les autres, essayant de ne pas faire trembler de timidité sa voix.

-Je... j'ai trouvé un passage je crois, il a l'air ...de s'enfoncer au plus profond... de la crypte. Est-ce que... vous pouvez m'aider, s'il vous... plait?

Elle tira sur sa capuche pour toujours la garder sur sa tête.

- La crypte ? grommela-t-il. J’ai pas spécialement envie de m’y aventurer, mais au moins on pourra y rester à l’abris le temps que tout ça se calme vraiment. 

Il tendit ses deux trouvailles devant le reste du groupe. 

- Moi j’ai trouvé ça... quelqu’un sait manier les armes ? Ça pourrait toujours nous servir au cas où...

Il rejoignit la gamine pour l’aider.

"Ehm.. Je n'ai jamais été très bon en escrime."

Principalement parce que ce genre d'activité ne lui plaisait pas tant, et par conséquent il séchait régulièrement ses cours.

"Mais j'en ai les bases.. si personne d'autre ne veut de l'épée."

Il n'avait pas l'air très à l'aise avec l'idée de la prendre, comme s'il se proposait à contrecœur. Pourtant ce serait bien utile en cas de souci et s'il la laissait à quelqu'un d'autre, rien ne disait que celui ci s'en servirait pour le défendre.

Par curiosité, il vint aider les deux autres à déblayer le chemin vers la suite de la crypte.

"Vu les bruits en haut, la voie n'y est pas libre, il vaut mieux tenter par ici au moins le temps que le calme revienne.. en espérant que les créatures magiques tueuses n'aient pas pris le pouvoir entre temps et ne nous empêchent de sortir de la ville.."

Frid se dirigea au contraire vers le couloir menant à l'église. Il va pour examiner les chaînes et l'entrée du passage en attendant que les autres dégagent le passage. Après quelques pas, il fait néanmoins demi-tour, prend la hache puis repart vers l'entrée. On ne sait jamais. 

-Je vais juste remonter le couloir sur quelques mètres, indiqua-t-il aux autres. Je pourrais peut-être m'informer un peu plus sur la situation et surveiller que personne n'arrive. 

Il avance donc, marquant un temps d'arrêt pour observer les chaînes, puis continue pas à pas en s'engouffrant dans le couloir lentement.

Frid, tu remarque que les chaines activent surement un mécanisme caché dans le mur... mais quoi? 

Lorsque tu effectue tes premiers pas dans le couloir, tout semble calme. Celui-ci est composées d'alvéoles et de cavités ou sont disposés les morts, certains simplement posé à même la roche, d'autre embeaumé dans des rouleau de lin.
Tu distingue tout cela assez bien puisque certains faisceaux de lumières passent par le plafond et éclairent le couloir.

Ça semble sûr.


Rodrigue, Elina et Edgar
Les pierres sont assez lourdes... A vous trois, vous déblayez 10% du passage... Il reste encore du travail pour ne serai-ce que passer un bras. C'est assez fatiguant mais il vous reste de la ressource.

Edgar regarda fixement le tas de pierres pendant quelques secondes.
C'était faisable à la main, mais franchement... Il devait y avoir plus simple.

Laissant ses deux compagnons continuer à déblayer au moins de quoi passer un bâton, il partit à la recherche de quelque chose susceptible de faire levier pour déloger les pierres plus facilement. Il y avait toujours l'épée, mais il doutait qu'elle soit assez solide pour ce genre de travaux.

Elina souffla un peu. Elle n'est pas très athlétique, et soulever des pierres, c'est assez dur pour elle. Elle s'étira un peu puis elle essaya de reprendre la tache, essayant de trouver une méthode pour ne pas trop se fatiguer. Elle se tourne vers les autres.

-Vous pouvez nous aider s'il vous plait?

Elle essaya de voir ce qu'il y a de l'autre côté quand il y aura assez de place pour y voir quelques chose. Elle espère que ce soit une pièce vide pour pouvoir arrêter de creuser, elle n'allait pas s'enfermer dans une impasse.

Jezarr n'était pas rassuré de constater que personne ne voulait des armes. Il savait plus ou moins les manier, mais tout de même.

"Je ne suis pas complètement manchot avec une arme, si jamais."

Il n'allait pas laisser l'humain et la gamine déblayer ça tout seuls, alors il vint les aider.

Voyant que la voie était libre, Frid s'enfonça un peu plus dans le couloir, sa hache à la main. Il essaya de ne pas regarder les morts qui l'entouraient mais ce n'était pas aussi simple qu'il le pensait. C'était comme une sorte de curiosité morbide et dans les premiers temps il avait inspecté rapidement chaque cadavre du regard. 
Il souffla un bon coup après avoir observé un corps particulièrement répugnant et décida de se concentrer uniquement sur l'autre extrémité du couloir.