0]Hal s'il te plait 'u' ne met pas mon nom en jaune fluo, c'est moche, ca fait mal au yeux et c'est franchement illisible pour moi ]

Lourdement touché aux jambes, Amaryliss effondras sur le sols, entendant certains de ses os se briser. Comme d'habitude s'était toujours les plus petits qui prenaient les coups. Cloué par terre, il lui était désormais impossible de s'envoler, déja que c'était pas la forme, sa cheville blessé n'arranger pas les choses.
Déliant les bolas entourant ses jambes, Amaryliss se releva lentement et comprit trés vite qu'il lui serait impossible de fuir cette fois ci. Trop d'ennemies et une cheville en moins ca n'allait pas le faire.


S'approchant d'un arbre, elle tenta de faire ployer une énorme branche avec sa magie, afin de se réfugier en hauteur.

C'était la débandade absolue. Entre flèches, boules de feu, fuyards, cris, bruits de métal, odeur de chair brûlée et de sang, on ne savait plus vraiment discerner sa droite de sa gauche. Vladimir se tenait comme planté dans la neige entre ceux qui détalaient. Il commença à penser qu'il y avait peut-être une certaine urgence, en fait, et qu'il devrait peut-être courir pour s'en sortir. Mais avant tout, délier ses mains. Se débattre ne changerait rien à la donne. Il tenta de trouver n'importe quoi qui puisse l'aider. Il balada son regard sur la cohue, et tenta, avec le peu de pouvoir qu'il avait, de posséder la première personne armée venue pour qu'elle lui tranche ses liens et ses restrictions.

Gabrelle, un instant tétanisée par la vue des boules de feu, se reprend rapidement. Elle cherche à s’éloigner de leur trajectoire tout en inspectant ce qui l'entoure pour récupérer tout ce qui pourrait être utile.
En progressant elle remarque alors un squelette debout, l'air impassible -difficile d'afficher une expression sans muscles faciaux en même temps. Elle remarque également ses liens et hésite à l'aider.

Lorsque les météores touchent le sol, il y a une grande onde de choc qui soulève le sol.  Vous êtes projeté en arrière, les débris volent vers vous...  Vous perdez connaissances en heurtant la neige... 

Deljan, tes yeux laisse entre paraitre de la lumière... un gout de sang te coule dans la bouche, et tu est frigorifié. Enseveli dans le sol, tu vois devant toi un cadavre qui brule. Tu as un peu mal a l'épaule, mais tu sens ton cœur s'accéléré devant la vision d'horreur qu'est le champs de bataille. (-1Pv) (+3 de folie)

Daric, tu reprend lentement tes esprits... le sourd bourdonnement dans tes oreilles te donne l'impression d'être sourd. (+2 folie)

Amayliss, tu te réveille sur Vladimir, ensevelis sous des gravats, de la neige, et des morceaux de bois appartenant au carrioles. vous avez mal... Amayliss, en plus de ta foulure a la cheville, ton épaule te fait maintenant très mal. (-5 pv) (+4 folie)
Vladimir, tu remarque que 2 de tes cotes se sont cassées... (-5 pv) (+4 folie)

Saska, tu te réveille non loin de l'homme aux yeux jaunes, qui se relève doucement, en se tenant le ventre. Un planche de bois est fichée dans sa hanche... Et dans la tienne aussi. La vision d'horreur d'une tête de cheval coupée te fait raté un battement. (-3 Pv) (+1 folie)

Faënil est toujours inconsciente, a coté d'une pile de cadavre. Elle a le souffle saccadée.

Gabrelle, tu te relève. Tu remarque que ton bras a pris un angle pour le moins bizarre... Et qu'il fait très mal (- 2 Pv)

(Jouez vos points de folie Rp s'il vous plait.)

(Ne vous inquiétez pas, ce n'est qu'un mauvais tournant. Il y en aura d'autres, mais il y en aura aussi des bons)

( PV: 17 / Folie: 4)

Propulsé par l'onde de choc, Amaryliss repris rapidement consciente tandis qu'un froid et une douleur horrible se propagés dans son corps. Une chose extrêmement lourde pesait sur elle, un bout du toit, c'était un bout du toit appartenant au chariot! Complètement sonné, elle comprit vite qu'elle était enterrer vivante! ou pas d'ailleurs.... 
Commençant à hyper ventiler, ses gestes se firent désordonnées et d'une lenteur incroyable. Tandis qu'elle essayait de se relever, elle laissa ses doigts s'égarer dans une crevasse... une crevasse bizarrement rugueuse. Relevant la tete pour croiser celle d'un crane, elle poussa un hurlement d’effrois. Elle était allongé sur un cadavre, un maudit cadavre par Gaïa! Se relevant précipitamment, elle laissa échappé un autre cris de douleurs alors que son épaule était transpercé par des lames ( tout du moins c'est ce qu'elle ressentis). S'éloignant du cadavre en rampant, le regard hagard et le visage blême, elle poussa un autre hurlement.

Deljan regardait la neige sous ses yeux se teinter des quelques gouttes rosâtres qui perlaient de ses lèvres, un mélange de salive, de sang et de neige fondue.
La trouée avait pris la forme approximative de son visage... et elle même sentait la poudreuse durcir, cristalliser contre ses cheveux, ses sourcils, son nez, et crépiter sous ses mains et ses jambes pour former une couche de glace rigide qui lui tiraillait les genoux alors qu'elle tentait de rassembler un peu de sa volonté pour se relever.
Peine perdue.
Elle tenait difficilement le haut de son corps en suspension au dessus de la neige, mais ne savait plus depuis combien de temps.
Peut-être quelques secondes, peut-être quelques minutes.
Certainement pas quelques heures.

Il lui fallut entendre les bourdonnements du combat, le crépitement des flammes, à ce qui lui semblait être des lieues et des lieues, pour se rendre compte qu'elle n'avait rien entendu jusque là des bruits pourtant incessants. Ainsi, comme un palier à passer, elle reprit quelque peu conscience de son environnement.
Et également de la douleur et du froid.
Ses yeux se troublèrent, elle fut prise de vertiges et son bras gauche lâcha prise sous l'effet de la douleur perçante dans son épaule.

Elle resta là, avachie dans la neige, le souffle coupé, pendant quelques secondes.
Il lui sembla presque retrouver l'effet du choc qui lui avait coupé toute sensation, et pendant cette fraction de seconde, elle en fut bien contente.
Mais il se révéla bien vite que l'inconscience n'était plus là : elle se releva brusquement, assise dans la neige, glacée jusqu'aux os avec, résonnant dans sa tête, les échos de plus en plus proches des combats qui pourtant n'avaient pas changé de place.
Devant ses yeux incrédules, le spectacle des chariots du convoi, éparpillés, craquelant sous l'acharnement de flammes qui ne la réchauffaient pas tant tout son corps lui semblait froid.
Des silhouettes bougeaient dans le brasier.

L'adrénaline prit bien vite la relève sur une faible tentative de raisonnement, et elle se mit debout d'un bond pour tenter de courir, avant de trébucher sur une masse tiède, sur laquelle elle s'attarda un instant, comme heureuse de retrouver un peu de chaleur, tout élan coupé.

Deljan n'était pas de ces petites filles qui n'avaient rien vu, de celles qu'on ne laissait pas regarder les exécutions publiques, ça non.
Mais son hurlement strident quand elle comprit que c'était à un cadavre, humide de sang et encore pris de spasmes qu'elle arrachait sa chaleur, lui, avait tout de celui d'une petite fille face à une exécution.

Elle bondit de nouveau, tombant à la renverse dans la neige, pour se relever et partir en courant à la suite du premier membre du petit groupe de fuyard qu'elle avait côtoyé.

Des bruits sourds. Un sifflement long. Des tâches de couleur qui crépitaient, qui couraient d'un bout à l'autre de sa vision. Des silhouettes, parfois sombres, parfois qui dansaient, parfois qui couraient, parfois qui semblaient voler. Il ne pouvait pas suivre. Il n'essayait même pas de suivre. Il n'en eut de toute façon pas le temps, avant d'atterrir lourdement dans de la neige dure, bientôt frappé violemment par des débris. Il lui fallut un instant pour que les tâches floues qui formaient les bouts de ce qui le recouvrait prennent la forme de pierre, de neige, de bois et... d'une toute jeune fille.

Il ne s'occupa pas d'elle. Il voulut simplement se relever, à mesure qu'il reprenait conscience de ses membres, ou de ce qu'il en restait. C'est là que la douleur émergea. Un point, aigu, qui le lançait, dans la cage thoracique. Il poussa un cri à mi-chemin entre le grognement et la plainte. Il voyait encore flou. Lorsque la jeune fille se releva brusquement, violemment même, il eut comme un sursaut de vie. Il parvint à écarter les quelques gravats et à relever son torse. Il prit son crâne entre ses mains, comme pour empêcher ses pensées de s'en échapper, le temps qu'elles se remettent en place. Mais les hurlements de la gamine n'aidaient en rien.

"Tu vas la fermer ?!" Gueula-t-il, les vibrations sonores résonnant dans son crâne ne faisant que mettre plus de désordre dans ses pensées. Pris d'un sursaut de panique, il écarta une partie de sa cape pour constater les dégâts. Deux côtes. Deux. Côtes. Il ne restait quasiment rien de son corps. Il ne pouvait pas se permettre de l'abîmer encore. Il ne manquerait plus qu'il finisse en miettes, et vivant. Plus il réalisait, et plus sa respiration devenait lourde, erratique. Il fallait qu'il se sorte de là.

Tant bien que mal, il tenta de se relever et de couper ses liens avec un bout de bois cassé qui traînait.

Un regard autour d'elle suffit à lui faire perdre la raison.. la mort, le feu... du sang et puis plus rien. Quand le cadavre se mit à lui crier dessus, Amaryliss n'était déjà plus consciente. Complètement affolée, elle regardait d'un air horrifié le squelette se remettre debout. Ce ne pouvait pas être possible, non  non non...  les morts ne revenaient pas à la vie, les cadavres ne marchaient pas et ne parlaient pas! Les zombies n'existaient pas, tout du moins c'est ce que lui racontait Mahuya. 

Prise d'une peur viscérale qui la prit littéralement aux tripes, elle se mit à délirer. Si le cadavre était en vie, c'était pour la simple et bonne qu'elle même était morte. Logique non, ou alors elle devenait folle... 

Elle devenait folle, c'était surement ça, la folie s'était emparée d'elle, elle était juste la à lui chuchoter à l'oreille. Poussant des gémissement paniqués, le corps en sueurs, prise d'affreux tremblement, elle se mit à hurler. Hurler jusqu'à en perdre la voix. Recroquevillé sur elle même, ses mains lui couvrant la tete, elle se mit à se balancer doucement alors que des nausée de plus en plus intense menacé de la faire vomir.

Gabrelle s'appuya sur un bras pour se relever -difficilement.  Elle avait des vertiges, le souffle de l'impact l'avait sonné et pendant quelques secondes tous ses sens semblaient innhibés. Elle voulut se tenir la tête de sa main libre mais à peine le mouvement amorcé, une douleur lancinante lui parcourut le bras. Il avait d'ailleurs adopté une position étrange et elle grimaça en le constatant. Ramenant tous ses membres vers elle, elle s'assit du mieux qu'elle pût tout en ménageant son bras. Puis elle ferma les yeux et serra des dents avant d'essayer de le remettre en place d'un coup sec. Il valait mieux agir vite et ne pas laisser la douleur l'envahir totalement.
Ensuite elle cherche du regard une arme abandonné par un garde ou un endroit sûr.

L'homme aux yeux jaunes s'approche de toi Saska et te releve, en arrachant la planche de sa hanche, "IL FAUT PARTIR! LES ELFES VONT ARRIVER! D'UN MOMENT A L'AUTRES! ESSAYEZ DE RAMASSER DEUX TROIS TRUC ET ON VA SE PLANQUER DANS LA FORET!" 
Vous l'entendez tous.
Il ramasse une épée d'une moitié de corps qui brule encore, et prend Faënil sur ses épaules et commence a tirer Daric vers la foret.

Le cri de l'homme de la carriole lui remit les idées en place.
Quelle idiote elle avait fait pendant quelques instants ! Ce n'était qu'un cadavre, un de plus !
Elle arrêta de courir sans but, sans pour autant s'arrêter, pour chercher des yeux ce qui pourrait lui être utile et s'enfuir à la suite des autres dès cela fait !

Reprenant difficilement sa respiration, elle se remit debout avec beaucoup d'efforts, l'épaule et la cheville toujours aussi douloureux. Le cri de l'homme la fit sursauter et sortir de l'état de panique dans lequel elle se trouvais. Il était temps de foutre le camps d'ici et en vitesse! Marre de ces conneries d'elfes et de ressuscité. 
Lachant un bon gros jurons, elle se mit à cavaler aussi vite qu'elle le pus, regardant au alentour si quelques chose pouvait lui être utile . Elle suivit du regard trois prisonnier s'échappant dans la foret et fonça dans la même direction. Après tout elle ne connaissais pas le coin et vu sa constitution, elle préférais resté entouré de grand gaillard.

[C'est bon, je suis revenue ! Ma pauvre Faënil qui fait le boulet inutile *snif*]

Sur l'épaule de cet inconnu, Faënil reprenait peu à peu conscience, secouée par sa course. Elle relève la tête pour voir l'état du cortège calciné.

"Wow wow wow ! Qu'est-ce qu'il s'est passé ?!" s'exclama-t-elle en se redressant et s'agitant pour descendre de l'épaule qui la portait.

Vladimir, tiré de sa tâche par le cri, sursaute et se met machinalement à courir vers la forêt. Il n'avait pas besoin de quoi que ce soit de toute manière.

L'homme aux yeux jaune te lâche Faënil tu as du sang qui te coule un peu de la tête (-1Pv) tu est à l'orée de la foret, comme Daric

Saska,tu ne vois que la mort et la désolation, et tu rentre dans la foret sans encombre.

Amayliss, Tu ramasse un petit sac de provision taché de sang avant d'entrer dans la foret.


Vladimir, tu trouve un fragment de bâton à résonance magique, qui te semble pouvoir servir de baguette d'appoint avant de rejoindre la foret.


Deljan, Tu remarque un arc et deux flèche, ainsi que deux épées avant de reprendre ta route vers la foret.


Gabrelle, tu trouve une lance de combat sur le cadavre d'un garde, et un baume à l'usage inconnu.

Vous êtes a l'orée de celle-ci, lorsque vous voyez les elfes arrivé au galop, et tuer tout les dernier survivant

ON PREND L'ARC LES FLECHES UNE EPEE ET ON S'CAAAAAASSE.
L'arc et les flèches en prio bien sûr, mais si on peut chopper une épée pour équiper un larron au pif histoire qu'il serve de bouclier, on va pas se priver.

Aprés s’être saisis du petit sac qui gisait dans une marre de sang. Amarlyss inspecta son contenu: de la nourriture! cette petite découverte pourrais lui être bien utile dans l'avenir. La nourriture était beaucoup plus précieuse qu'une arme selon elle, elle se mit ainsi à envisager les bonnes affaires et alliances qu'elle pourrait obtenir grâce à ses petits bout de pains. Après tout on ne refaisait pas une marchande. Elle accrocha le petit sac à sa ceinture et accéléra la cadence, s’enfonçant dans la foret. Une fois dans les bois, elle aurait une chance de survis. D'autant plus qu'ne horde d'elfes arrivé droit sur elle et le petit groupe à l'avant.

Vladimir aurait pu mettre le fragment de bâton à sa ceinture, mais il le garda bien en main, afin d'être certain de pouvoir réagir rapidement au moindre problème. Il le serrait d'une façon pratiquement convulsive alors qu'il courait. Il augmentait d'une façon non négligeable ses probabilités de survivre, après tout. Mais cela dit, elles tomberaient à zéro s'ils restaient là alors que des elfes saccageaient le peu qui restait du champ de bataille. Il se remit à courir vers la forêt, emboîtant le pas à d'autres survivants, qui ne lui prêtaient pas grande attention.

Faënil porta la main à sa tête et alla se mettre à l'abri dans la forêt. Une fois en potentielle sécurité, elle envisagea de se soigner un peu, par pure précaution, ne se prodiguant qu'un soin sommaire.


"Bon sang... Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?" cracha-t-elle en regardant les personnes autours. Forcément, il y avait des humains ! Hors de question qu'elle les aide !

Elle se mit à chercher une quelconque arme, quitte à en piquer une à quelqu'un.

Les elfes rasent tout, tuent tout le monde. Gardes, et prisonniers, avant de tout faire exploser a coup de boule de feu.

Vous vous refugiez dans les bois... Votre coeur peut enfin ralentir... Vous perdez tous un point de folie.

Deljan avait retrouvé son sang froid. Elle attribuait maintenant sa réaction précédente au choc de l'explosion, et ne cillait pas devant la scène qui se déroulait non loin.
Sous le bruit des explosions, la voix de l'elfe noire de tout à l'heure lui rappela quelque peu la notion de distance, et pendant un instant, la tête lui tourna d'entendre de nouveau des sons venant de deux directions différentes.

"Ce n'est rien, je n'allais pas rester passive en attendant la potence.", lança-t-elle dans un léger sourire. "D'ailleurs.."
Elle lança l'une des deux épées dans la neige à demi fondue, retournée par les explosions. Elle sentait bien la chaleur des flammes, maintenant. Elle avait rentré la deuxième épée dans un pli de son pantalon de cuir et recouvert le pommeau d'un bout de tunique.

"Je n'ai que faire de cette épée, je ne suis point apte à m'en servir."
Elle s'appuya contre un arbre, profitant des effluves de chaleur qui émanaient du champ de bataille. Elle sentait son corps entièrement crispé par le froid, et ses vêtements humides n'arrangeraient strictement rien.
Elle posa de nouveau les yeux sur l'épée qu'elle avait laissée au bon vouloir de ses camarades de galère, attendant la dispute qui risquait de s'ensuivre parmi les anciens prisonniers, du moins ceux qui n'avaient pas d'arme. Ils n'étaient pas bien nombreux à ne pas avoir déjà récupéré de quoi se défendre, visiblement. Tant pis, ç'aurait pu lui indiquer à quel genre de personnes elle avait affaire, ou au moins la distraire un peu du froid qui tiraillait ses doigts.