"Environ une semaine si le vent reste favorable, Malachite n'est pas si loin que ça !" répondit-il à sa caréneuse.

Lizbeth descendis du tonneau, et réajusta le col de son manteau.
"Au fait, pour ceux qui se le demandent, il me semble que Machalite est une île qui appartient à la souveraineté d'Osharie, dirigé par un gouverneur. C'est une île sans trop d'histoire."
Elle regarda le petit monde circulairement.
"Je crois que récemment, la famille royale a autoriser les gouverneurs des îles à changer les taxes librement, et à augmenter, ou descendre les impôt comme ils le voulaient. 
J'ai entendu, dans les prisons d'Osharie, que certaines personnes pestaient contre cette nouvelle loi. Je pense donc de nombreuses îles ont eu quelques soucis de soulèvement. Mais je ne sais pas si c'est le cas de Malachite. En tout cas, si les impôts ont augmenté, il faut s'attendre a payer plus cher nos marchandises et ressources...
Je vais vérifier quelque chose dans mon bureau, j'y serais si vous me cherchez."
Lizebeth descendis les marches du pont supérieur, et se dirigea dans son bureau, situer dans la cale, à l'arrière du navire. 
Celui-ci avait été fouillé, pour les cartes surement, mais ils était toujours autant en bordel que la dernière fois ou elle l'avait vu. Elle épousseta le fauteuil en cuir dans lequel elle dormait bien souvent, et chercha dans son coffre son fusil de précision. 
(est-il encore la?)

"Je n'ai pas pour habitude de payer mes ressources," sourit Rethel d'un air contrarié, "mais puisque c'est la couronne qui paye..."

En parlant de ressource, il allait bientôt être dix sept heure trente, ainsi il demanda à la cuisinière combien de temps il lui faudrait pour préparer à manger pour douze personnes, et si possible de s'y mettre, après tout elle semblait adorer son métier.

Vous arrivez en eaux profondes, il n'y aura probablement plus de récifs.

Lizebeth, tu trouves ton fusil, mais il a l'air d'avoir pris la poussière.

Laissant à la vigie le soin de repérer d'éventuels obstacles et de le prévenir, Rethel se retourna vers Ed et Astrid en train de fumer derrière lui :

"On est en eaux profondes, il serait temps de hisser les deux voiles restantes ! Ed, venez avec moi, on va s'occuper de la grand voile, Astrid, demandez à Lili, la scientifique, ou Ilda, celle au perroquet !"

Et sur ce il dévala les escaliers du pont supérieur pour entamer de dénouer les cordages de la grand voile, retirant momentanément sa veste pour ne pas l'abîmer. Il n'était pas du genre à laisser les autres faire tout le travail à sa place pour la simple et unique raison qu'il était terriblement ennuyeux de regarder les autres s'agiter sans rien faire soi même.

"Coucou toi..."
Lizbeth saisi le fusil, et souffla sur la poussière. Elle ouvrit la culasse pour en sortir une balle, et ouvrit le fusil pour vérifier son état général.

Le fusil est fonctionnel, Lizbeth, mais il y a un peu de rouille. Probablement rien qui ne puisse être poncé.

Benj avait fini de lire son traité sur la disection de son seigneur, toujours pas de blessés, il soupira, aucun coco à dis----soigner. 
Bon bon, avoir rien à faire était vraiment chiand pour le père Benj. Il se leva, froutta son manteau et alla dans son infirmerie. Aaaa, son antre, l'endroit qu'il chérit le plus au monde. Il se demanda si les aristocrates lui avaient piqué son "saint esprit" et ses livres sacrés. Il souleva un planche de son plan de travail et regarda à l'intérieur de sa cachette s'il y avait encore ses affaires.

Ed se mit au garde à vous, droit comme un i.

-Oui mon capitaine, tout de suite mon capitaine! 

Puis il retrouva un peu de sérieux et entreprit d'aider Uyann.

Il rit volontiers à la pitrerie du canonnier alors qu'ils s'affairaient aux cordages.

Benjamin, tu retrouves ton pistolet, ainsi que ton matériel d'opération et tes couteaux. Cela dit, ils sont aussi un peu rouillés, rien de bien grave, il va falloir les poncer et les désinfecter.

Il est sans doute possible de trouver de l'huile anti-rouille dans le laboratoire, et comme tout bon toubib, tu possèdes un puissant désinfectant parmi tes affaires.

Les autres, vous hissez les voiles, et le navire prend de la vitesse.

Lizbeth le regarda. La cuisinière allait surement avoir de quoi retaper son fusil.
Elle passa dans les boyaux du bateau, et alla chercher Isia
"Mademoiselle Isia, j'aurais un service a vous demander. Cela vous ennuierait de m'aider a retaper mon fusil? Bien sur, c'est un échange de bon procédé. Je pourrais vous aider pour une autre tache."

Lambert claqua des doigts, il se rappela quelque chose concernant la cité de Malachite. Il chercha rapidement le capitaine des yeux, et quand il le trouva, il alla l'aborder : 


"Capitaine, je me présente, Lambert Leblanc de la Vallière, votre diplomate. J'aimerais que vous sachiez quelque chose concernant Malachite avant notre arrivée. La fille du gouverneur est timbrée selon les rumeurs, il ne faut rien lui refuser si on ne veut pas faire d'histoire. Si nous tombons dessus, laissez-moi la gérer."

Concernant la population et les taxes, il savait sûrement déjà de toute façon.

Astrid, qui cherchait Lili et Ilda pour la dernière voile, vit une jeune femme s'approcher d'elle, qu'elle reconnut comme étant la scientifique du groupe. 
"Tu dois être Lili ? Justement, je te cherchais !". Puis, sans attendre sa réponse, elle continua : "Je suis Astrid, la caréneuse. On doit hisser la dernière voile. Est-ce que ça ira à deux ? Ou on demande de l'aide à Ilda ?"

-Mon "saint esprit", tu m'a manqué dit Benj à haute voix, tu es un grasseux, je dois avoir de quoi te polir mon coco.
Il retourna dans le couloir, ne fermant pas la porte, grimpa à l'échelle.
-Mes cocos quelqu'un à de l'anti-rouille, j'ai besoin d'outils en bonne état pour vous dis.....soigner dit le père Benj avec une voix forte et clair. 
Le père Benj avait juste la tête qui dépassait de la trappe (c'est bien une trappe pour aller dans la calle?)

Uyann remettait sa veste après en avoir fini avec la grand voile lorsque le diplomate, resté en retrait jusqu'à maintenant, s'avança pour lui parler.

"Espérons qu'on ne tombe pas dessus dans ce cas là ! Mais soit, je vous laisserai vous en charger, en espérant pour vous qu'elle ne vous ordonne pas de l'épouser.", répondit-il, à moitié étonné de l'information, l'autre moitié se séparant entre amusement et préoccupation. Il avait déjà eu des démêlés avec des folles capricieuses par le passé, ainsi qu'avec des gouverneurs. Surtout avec des gouverneurs. Alors les deux en même temps, génial.

"Enfin, j'ai appris que vous vous étiez sorti de situations plus périlleuses après tout."

Lambert afficha un petit sourire.


- Pas de panique capitaine, je saurai gérer si une demande aussi folle venait à tomber.

Il se retint ensuite d'ajouter à sa phrase "Un coup de couteau et l'affaire est réglée.". Évitons d'envisager des méthodes aussi extrêmes dès maintenant.


Dans le doute, Lambert envisagea de trouver un couteau ou autre, puis chassa l'idée de son esprit.

Astrid sourit en voyant Ilda avec ce perroquet. Pour l'instant, elle ne risquait pas de tomber dans les pommes ! 

Elle se mit ensuite en route avec Lili vers la dernière voile.

Astrid et Lili hissent la dernière voile et permettent au bateau de repartir de plus belle.

Isia, tu as de la viande séchée et salé, du citron, des arachides et des graines, ainsi que du poisson fraîchement fumé. Il y a quelques poules en cage dans la cale, au cas où tu aurais besoin d’œufs.

Pour tous ceux qui sont venus la voir pour leur arme, Isia possède également du vinaigre. Et il doit y avoir du bicarbonate dans le labo.