Vladimir s'était arrêté net, à quelques mètres avant l'entrée du village. Il tira un peu sur sa capuche, vers le bas, comme pour créer le plus d'ombre possible sur ce qu'il restait de son visage.

"Reposez-vous, vous en avez besoin. Malgré tout, je ne pense pas que ce soit une idée brillante de me faire entrer dans un nid à fourches et à pelles. Pas que les civils m'effraient, mais je ne compte pas les blesser. Je trouverai de quoi me tailler un masque en vous attendant."

A ces mots, il s'éloigna un peu, afin de tenter de dénicher un bout de bois convenable.

Deljan suivit Guérin vers l'auberge au nom risible.
Elle avait toujours trouvé les poneys assez ridicules, sûrement du fait des combats de nain de son cirque, qui se faisaient à poney et qui, chaque fois, causaient des fou rires dans le public.

Avant de rentrer elle se fit un air pathétique, ce n'était pas difficile de par ses yeux rougis de fatigue, ses lèvres bleuies et ses tremblements de froid. Elle serrait contre elle sa cape courte et presque mécaniquement, ses yeux s'humidifièrent. Elle n'allait pas prendre la parole avant que le tenancier ou la tenancière n'ait remarqué son air misérable seulement à demi-feint, mais faisait de son mieux pour ne pas passer inaperçue.

-Je vais rester avec Vladimir. 

Elle n'avait pas trop l'habitude des villages et n'ayant pas d'argent elle voyait mal comment s'occuper.

-Je peux peut-être t'aider pour ton masque ? Dit-elle à la liche.

Amaryliss s'écroula presque à l'arrivé du village. Le voyage avait était particulièrement éprouvant pour elle, ses membres engourdis et douloureux, sa lumière éteinte et pour couronner le tout un affreux mal de tete. Il n'était pas si fort que cela mais il lui causait tout de même de sacrées vertiges, elle ne cessait de lutter contre un évanouissement en gardant les yeux ouverts, le souffle saccadé. Il lui fallait à tout prix passer la nuit au chaud et avoir un bon repas. Reprenant ses esprits, à demi accroupis, elle eu une idée. La taverne pouvait lui fournir de l'aide, elle se dit qu’après tout elle pouvait bien devenir serveuse pendant quelques temps. Histoire de se renflouer. Puis si jamais un client était d'humeur libertine, elle pouvait toujours le voler, les fées exercées quand même une forte fascination sur la gente humaine. 

Elle partis ainsi d'un pas léger en direction de la taverne pour demander un emplois.

Vladimir et Gabrelle, vous n'avez aucun mal à trouver un magnifique bois de sapin pour le masque.

Daric, sur le tableau, tu aperçois que le tanneur du village, Mr Hellring recherche une peau d'élan, et que l'aubergiste demande à ce qu'on lui débarrasse du loup alpha qui réduit drastiquement la population de cochon sauvage, donc de nourriture.

Sur le chemin de l'auberge, Guerin te propose son aide pour marcher, Amayliss, et te regarde Deljan
"T'es une sacrée comédienne toi... T'as appris à faire ça ou?"


Saska, une vielle femme t'ouvre la porte. 
"Que puis-je pour vous mademoiselle."

Vladimir inspecta le bout de bois qu'il venait de ramasser sous toutes les coutures. Restait à le tailler. Il s'étonna un peu de voir Gabrelle s'approcher lui proposer son aide. Sans doute aurait-il souri s'il avait pu, mais sans surprise, son expression resta la même. On pouvait néanmoins entendre que sa voix avait pris un ton aimable.
 
"Je vous remercie de votre proposition, mademoiselle. En quoi pourriez-vous m'aider ?" Lui adressa-t-il.

Elle adressa au chasseur de démons un très mince sourire, comme de peur qu'il ne reste gravé sur son visage et qu'elle ne puisse plus s'en débarrasser.

"Les Cours et les villes sont remplies de sacrés comédiens quand on y prête attention.. Forcément, quand on ne veut pas se faire avoir, on apprend."

Il lui faudrait se contenter de ça, car cela aurait été de son point de vue un faux pas de répondre clairement à sa question. 

Elle ne le connaissait pas et par conséquent, l'amusement et l'effet théâtral n'étaient pas ses seules raisons de répondre ainsi.
En plus, quoi de plus surfait dans l'effet théâtral qu'une réponse énigmatique.
Il était certes sûrement recherché lui aussi, mais elle ne voulait pas que chacun sache pourquoi elle l'était, non pas qu'elle en ait honte, mais moins les autres en sauraient moins ils pourraient en dire à son sujet après tout.

Peut-être même tairait-elle cela jusqu'à la fin de sa vie. Elle envisagea cette option avec une légère moue pensive avant de conclure que même si son secret n'avait rien à ses yeux de très spectaculaire, non, ce n'était pas très drôle de ne jamais le révéler.
Les bons secrets n'en restaient jamais. Il suffirait de faire en sorte que le sien en devienne un bon, parce que pour l'instant il ne l'était pas suffisamment à ses yeux.

Faënil était restée renfrognée. Un village humain, et puis quoi encore ? Et elle se rappela qu'elle n'avait plus son équipement. Elle se rendit donc à la taverne pour commercer. Ces quelques florins et ses peaux d'élans pourraient sans doute l'aider.

"Salut tavernier." lança-t-elle en essayant d'être polie pour maximiser ses chances. "Auriez-vous quelques équipements à vendre ? Je cherche notamment un bouclier."

Faënil, c'est la gérante de la taverne qui viens vers toi. Ses cheveux roux virent au gris, et des rides commencent à se creuser sur son visage. Ces yeux, eux, sont d'un vert pomme un peu fatigué.
"Bien le bonjours mademoiselle... Il se pourrait bien que nous ayons ce qu'il vous faut. Nous n'acceptons pas les florins mais... Nous allons bientôt partir à la ville, et nous pourrions les faire changer. Je prend tout, et je vous donne ce que j'ai, ça vous va?" 
Elle te montre un vieux bouclier en bois et peau tendu un peu fatigué sur les bords, et renforcé par une coque en métal en son centre.


Amayliss, Deljan et Daric, c'est le gérant qui vous accueil. C'est un homme bourru d'une 50 aine d'année, chauve avec un bouc gris, et deux yeux noisette perçant.
"Oh, bonjours! Que puis-je faire pour vous? Vous avez l'air en mauvais état... Je vous offre un remontant?"

Saska, la vielle femme te laisse entrer.
"Entre petite... Je vais te soigner..."
Elle t'enlève donc le croc dans ta jambe, au prix d'une grande douleur, et regarde la blessure.
"Hum... cela a failli s'infecter... tu as eu de la chance petite, sinon, c'était l'amputation!"
Elle t'applique une onguent qui te brule littéralement la jambe et la peau, et te fais un bandage.
"C'est de l'onguent cautérisante... ça va être douloureux pendant peu de temps, et ça laissera surement une petite marque... Mais dans l'état ou c'était... pas d'autre solution." 
Elle pose ensuite ses yeux bleu sur toi
"Je voudrais que tu me forge deux trois épées et une dizaine de flèche pour le tavernier... étant malade, je ne peux plus travailler, il faudrait donc que tu m'aide. ça sera en échange."


Vladimir et Gabrelle, vous conjuguez vos effort en menuiserie?

-Eh bien nous pourrions conjuguer nos efforts et capacités en menuisierie pour fabriquer un masque digne de ce nom!

L'acrobate accepta, les yeux brillants d'une gratitude à peine exagérée : il était normal, après tout, d'être chaleureux avec quelqu'un qui lui proposait à boire après une sale nuit.
Elle attendit son "remontant" en se mordillant la lèvre inférieure bleuie pour y faire circuler le sang, et en serrant d'autant plus sa cape.
Il lui semblait que le sang de ses pieds dégelait et c'était très désagréable.

Qui plus est avec sa morphologie elle n'avait pas eu beaucoup d'épaisseur pour se protéger durant cette nuit.
Elle n'aurait eu aucune honte à se réchauffer auprès de l'un de ses voisins comme elle l'avait fait pendant la marche, mais pour l'instant cela ne présentait aucun intérêt, puisque sa situation en paraîtrait bien moins urgente et qu'elle casserait complètement cette carapace de pudeur qui plaisait tant aux altruistes.
Elle espérait seulement que ces taverniers étaient altruistes.
Au pire il lui restait la promesse d'une représentation qui ne pourrait se faire qu'après un bon bain, de toute façon.

Vladimir fixe longuement Gabrelle.

Le bouclier n'était pas vraiment à la hauteur de celui qu'elle avait perdu mais c'était déjà bien. Faënil posa les trois florins sur le comptoir.

"Ça marche."

Saska, la vielle femme te dis "reposez vous donc quelques minutes... C'est vrai que vous avez l'ai d'en avoir besoin."


Le barman de votre coté, Daric, Deljan, Faënil et Amayliss, vous amène des remontant. Il pose 6 bock emplie d'un liquide bleu.
"De l'eau de vie de Seriss, y'a pas mieux pour ce remettre. Maintenant... Parlons affaires... Que puis-je pour vous?"


Vladimir et Gabrelle, vous taillez un masque en bois de sapin. Il est très bien manufacturé. (1/10 menuiserie) (une image du masque eut être momo?"

Gabrelle, déstabilisée par ce long regard vide s'était détournée rapidement de Vladimir. Ils s'étaient débrouillés correctement. 


-Cela vous va alors?

"Bien entendu. Il serait grossier dire le contraire", répondit la liche en observant le masque sous toutes les coutures. "Je vous remercie sincèrement, mademoiselle, vous m'avez été d'une grande aide. Faites-moi savoir si je peux vous rendre la pareille."

(Ok, je réfléchis. 'u')

Deljan prit une toute petite gorgée avant de relever la tête. Mieux valait ne pas avoir l'air trop idiote devant celui ci.

Elle prit la parole d'une voix plutôt faible mais assez assurée, un sourire aux lèvres et une étincelle de tristesse dissimulée maladroitement au fond de ses yeux rougis :

"Eh bien, l'affaire est délicate... Notre convoi a été attaqué et pillé par des elfes et nombre de nos compagnons de route ont péri. C'est d'ailleurs la raison de notre état.. Mais cessons donc, je n'ai pas pour but de vous apitoyer.
Le fait est que nous sommes ici, et nous n'avons pas d'argent.
Cela dit il y a bien des choses que nous sommes en mesure de faire pour payer notre gîte le temps où nous devrions y rester : pour ma part, je suis danseuse et acrobate, et mes amis ci-présents, s'ils ne dansent pas, savent également entretenir la foule."

Elle lança un regard au chasseur de démon. Nul doute qu'il aurait quelque histoire épique à raconter. De l'autre côté, l'homme à l'oiseau avait peut-être dressé son rapace suffisamment bien pour lui faire faire quelques tours. Sinon elle aviserait.

"Nous ne sommes pas nombreux et pouvons sûrement partager des chambres. Je ne doute pas que tous soient disposés à travailler si cela pouvait nous permettre de mieux nous reposer par la suite.."

Gabrelle adressa un léger sourire à Vladimir. Puis elle se tourna vers le village.

-Je me demande comment cela se passe pour eux...