Faënil s'installa dans un coin - de manière littérale - et se couvrit de ses peaux d'élan. Elle était habituée à ce genre de température mais un peu de chaleur ne faisait pas de mal.

Vous vous endormez progressivement...

Votre nuit, pour certain, et plate, pour d'autre, vous faites des cauchemar... Mais globalement, rien de bien sympathique.

Vous vous réveillez le lendemain matin, tôt. Il fait froid, et le feu n'est plus qu'un tas de cendre rouge.
"Faut y-aller maintenant, si on veut gagner du temps."

Faënil sort de sous ses peaux et s'étire. Elle les range précieusement et se lève pour aller voir comment sa passe dehors. Est-ce qu'il y a des traces ? Du monde ? Des bestioles ?

La chaleur du feu, quand elle fut réveillée par les paroles du chasseur de démons, n'était plus qu'un vilain souvenir qui lui semblait faire redoubler d'intensité le froid environnant.
Sa tunique avait au moins eu l'amabilité de bien vouloir sécher et elle l'enfila avec empressement.
Quant à sa hanche, celle ci la lançait toujours quelque peu mais rien de bien insurmontable.

Elle laissa à ses camarades la charge de passer devant, bien décidée à voir où leurs pérégrinations allaient bien pouvoir la mener. A son grand dam, la cape mitée était encore humide, aussi elle préféra s'en servir pour transporter plus facilement sa quinzaine de flèches.

Faënil, il reste des traces de sang par terre, et quelques traces... Mais sinon rien de spécial.
Saska, ta blessure a coaguler, mais elle reste pas belle a voir, et la peau, autour du croc commence à prendre une couleur étrange. Cela fait toujours aussi mal.

Vous vous levez tous progressivement, et vous commencez a partir
(faut avancer hein :3)

(Non! Je veux pas retourner dehors! D: )

Gabrelle se réveilla endolorie à cause du sol peu confortable. Elle se leva et s'étira et se dirigea lentement vers l'extérieur. Elle jette un dernier regard autour d'elle pour vérifier à la lumière du jour si elle n'aurait pas rate quelque chose d'utile puis sort. Le froid fini de la réveiller.

Gabrelle, tu ne trouve rien de tres interressant.

Vous repartez donc dans le grand bois enneigé, l'atmosphere est pesante... Vous n'entendez que les bruits de vos pas dans la neige. Le ciel est noir... Mais le temps reste calme. A la tombée de la nuit, vous etes exténué.

Guerin se tourne alors vers vous
"si on continue cette nuit, on pourra arriver à la ville demain matin je pense... Ou alors on pose le camps."

Gabrelle haussa les épaules. Elle était fatiguée mais dans un sens le plus tôt ils arriveraient, le mieux ce serait.
Elle s'assit sur un rocher un instant pour accorder un peu de répis à ses jambes et se massa le mollet droit. 


-On ne risque pas de tomber sur de nouvelles surprises en continuant de nuit? On est déjà tombé sur des loups, j'espère qu'il n'y a rien de pire...

L'acrobate passa le voyage à observer ses comparses de voyage. Nul ne pipait mot, et cela l'ennuyait.
Les événements de la veille revenaient à sa mémoire et la poussaient à s'interroger au sujet des autres.
Elle se doutait bien du pourquoi de son arrestation, mais il lui était maintes fois venu à l'esprit que ses camarades pouvaient bien avoir commis similaires, moindres ou pires crimes.
Elle s'était même posé la question dans la carriole. Mais elle avait alors d'autres priorités il faut le dire.

Finalement le silence fut rompu par le chasseur de démon.
"Il est vrai qu'un bon feu ne serait pas de refus.", se contenta-t-elle de répondre.

Faënil se sentait bien de marcher encore. Elle avait encore assez d'énergie et ses entraînements militaires l'avaient habituée à aller au-delà de ses forces. aussi, quand certains s'assirent, elle préféra rester debout. S'asseoir avant de reprendre la marche, c'était fatal pour les jambes. Elle croisa néanmoins les bras et s'appuya contre un arbre.

L'elfette avait raison... connaître le nom des autres pouvait être utile.

"Faënil Eärciel." se contenta-t-elle de dire.

"Je serais plutot pour continuer moi..."
Fit guerin avec une petite moue
"Et vous?"
Il regarda les autres.

"Soit.", lâcha-t-elle simplement dans un mince sourire. Le froid lui rouillait les jambes et engourdissait ses pieds et ses mains, mais elle préféra taire ces détails.

Gabrelle se releva. 

-Ça me va également. On aura un peu moins froid au moins en marchant.

Elle espérait juste ne pas avoir de mauvaise surprise cette nuit ci. Elle n'était pas au mieux de sa forme après une journée de marche.

"Il vaut mieux avancer." se contenta de lâcher Faënil, déjà prête à repartir.

"Très ben, nous marcherons de nuit alors."
Il se mit en route et traça dans la neige fraiche. 

Ils vous semble que vous marchez longtemps, et, au petit matin, frigorifié, et avec un gros mal de tête pour Amayliss, vous arrivez dans un petit village de 7 ou 8 maisons, et une auberge. Il fait beau et jour.
"Bienvenue au village de Helpuits..."

Deljan n'était pas de bonne humeur.
Sa nuit avait été atroce, elle était fatiguée, tremblait de tout son corps et n'était pas du genre à se plaindre comme n'importe qui.
Non, à vrai dire elle se contentait d'arborer un sourire aussi mielleux qu'acide, qui se muerait en supplique douloureuse sitôt qu'un villageois poserait les yeux sur elle.

Elle voulait un bain chaud, et peut-être bien un exutoire quelconque.

Gabrelle ne pipa mot. Elle balançait entre soupirer profondément ou fusiller du regard Guerlin. La nuit avait été plus éprouvante qu'elle ne l'avait pensé. Elle garda donc une expression blasée neutre et observa le village en silence. Elle se disait que si ils l'accompagnaient, la nuit d'hier ne serait sans doute pas la plus difficile. Un soupir finit par lui échapper.

"C'est quoi ce village ?" grogna Faënil, un peu fatiguée tout de même.

"Notre village étape avant la grande ville d'Hel-Isgard. De là-bas, on pourra repartir vers les grandes failles démoniaques."
L'homme aux yeux jaunes s'étira et partit vers la taverne.
"Vous êtes grand... Je vous laisse vaquer à vos occupations... Je vais négocier des chambres..."

Elle leva les yeux vers le chasseur de démons. Avait-il récupéré de l'argent sur un soldat ? Il ne lui semblait pas l'avoir vu chercher parmi les cadavres, mais peut-être cela lui avait-il échappé...

"Je puis sans doute vous aider à obtenir une remise.", fit-elle d'une voix tremblante de froid mais tout de même assurée, tout en le suivant.
Une remise et un bain, si tout ce qu'il en coûtait était un air pathétique et la promesse d'un spectacle. Les aubergistes recevaient en général bien les saltimbanques, surtout dans un village de transit.

Les grandes failles démoniaques? 

Gabrelle le regarda dubitative puis examina les chemins qui s'ouvraient devant elle. Que pourrait-elle bien faire ici...

Il y a dans se village une petite forge, prêt d'un ruisseau gelé. Elle à l'air éteinte, mais la maison, à coté, est occupée. Un chevalet de tannage se trouve prêt d'une écurie sans chevaux. Il y a, à coté de celui-ci, quelques outils de travail de bois. Outre cela, il y avait une taverne, le "Poney du Nord" qui indiquait : "Taverne-Auberge/Vente d'objet en tout genre."